Coupe du Monde 2010 : Equipe Type du Mondial


Une semaine pour prendre du recul sur la compétition et la voici, l'équipe type de cette Coupe du Monde 2010 pensée par Sportflux. Alors bien sûr personne ne sera d'accord et ne livrera la même composition mais je pense que celle-ci se rapproche de ce qu'on peut faire de mieux dans cette optique.

Iker Casillas (Espagne) : Si le début de tournoi de San Iker fut poussif voire fébrile par moments, le capitaine espagnol a été décisif et irréprochable lorsqu'il a fallut l'être. Le quart de finale contre le Paraguay a provoqué le déclic, son arrêt du penalty de Cardoso a permis au Madrilene de retrouver sa confiance et à l'Espagne de s'ouvrir la voie vers le titre suprême. Sa finale fut remarquable.

Sergio Ramos (Espagne) : Bien que pas toujours attentif dans ses relances, le défenseur a été omniprésent à chaque sortie de la Roja. Très difficile à mettre en difficulté sur son côté, il a animé presque à lui tout seul le flanc droit ibère se permettant même d'être souvent le premier contre-attaquant de son équipe. Petit bémol, pas de réussite dans ses gestes finaux en attaque.

Gerard Piqué (Espagne) : Plus discret que son collègue de l'axe Carles Puyol, le Roc est indispensable tant son ses relances et son placement impressionnent. Il est le défenseur central de la saison. Tout simplement classieux.

Arne Friedrich (Allemagne) : L'ex-capitaine du Hertha Berlin a réalisé un superbe mondial. Associé à Per Mertesacker au coeur de l'arrière garde allemande, le nouveau joueur de Wolfsburg a franchi un cap sur la scène internationale à 31 ans en évoluant enfin en sélection à sa place de prédilection.

Giovanni Van Bronckhorst (Pays-bas) : A 36 ans, Gio n'a pas seulement inscrit le plus beau but de la compétition. Tout en intelligence, il a parfaitement défendu et aidé son axe souvent mis en difficulté. Il a aussi montré avant de tirer sa révérence tout son professionnalisme et sa soif de vaincre inaltérée malgré tant d'années au plus haut niveau.

Bastian Schweinsteiger (Allemagne) : Le milieu est son royaume. Une chose est sûre, il a trouvé sa véritable place dans laquelle il peut démontrer toute sa classe. Leader technique de la sélection allemande, le Bavarois a éclaboussé de son talent le quart de finale contre l'Argentine puis réussi, après la défaite en demi, à amener son équipe sur le podium et en tant que capitaine. Et dire qu'il n'a encore que 25 ans.


Xavi Hernandez (Espagne) : El general de la Roja sans qui l'Espagne ne serait pas sur le toit du monde depuis plus de deux ans a forcément sa place dans cette équipe. Régulier, charismatique et doté d'une extraordinaire technique, le Barcelonais a comme toujours été très influent malgré l'enchaînement des saisons complètes et sans répit. Pour le ballon d'or, je voterai pour lui à coup sûr.

Andres Iniesta (Espagne) : L'autre pépite du Camp Nou qui mériterait aussi ce titre individuel suprême. Indispensable au collectif des néo-champions du monde, l'anti-star et discret Andres a envoyé toute l'Espagne au septième ciel lorsqu'il inscrit le but libérateur en finale contre les Pays-Bas.

Wesley Sneijder (Pays-Bas) : Encore un candidat au titre de meilleur joueur de la saison. Il a tout simplement failli tout gagner en quelques mois. Auteur de cinq buts dans la compétition, il a porté avec Arjen Robben son équipe vers la finale même si son dernier match fût décevant. Son grand fait d'armes aura été de faire tomber les quintuples champions du monde brésiliens en quart.

David Villa (Espagne) : Le sixième espagnol de cette équipe type et quatrième barcelonais a également été un grand bonhomme de ce mondial. Homme providentiel de sa sélection lorsque celle-ci a peiné (jusqu'en demi), il a permis à la Roja de rester dans le tournoi et de monter en puissance au fil des tours. Très marqué lors des deux derniers matchs et moins en réussite, il mérite tout de même sa place dans ce 11 de rêve.

Diego Forlan (Uruguay) : L'archétype du joueur moderne et modèle que n'importe quel manager aimerait avoir dans son équipe. Sur un rectangle vert, le Colchonero sait tout faire et ajoute à son talent brut une formidable générosité. Quel meilleur exemple d'un joueur qui bonifie sa sélection toute entière et d'une équipe qui finit par se symboliser par un joueur très spécial. Si la Celeste a réalisé un grand mondial, c'est dû à son collectif mais aussi beaucoup à son attaquant vedette. Son titre de meilleur joueur du mondial est grandement justifié.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 14:31  

1 commentaires:

maillot de foot a dit… 21 mars 2016 à 08:28  

Très bon article, partagez une bonne Coupe du Monde 2010,
J'aime Casillas meilleur. Je pense qu'il est le meilleur joueur.

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