Gomez au Bayern, c'est fait! Neuer, suivant sur la liste?

Le Bayern Munich annonce sur son site internet la prochaine signature de Mario Gomez. L’international allemand de 23 ans coûtera 30 incroyables millions d’euros au club bavarois, un record en Bundesliga!

Cette annonce a été faite à peine deux heures après que le club de Bavière ait annoncé son intérêt pour le portier allemand Manuel Neuer (Schalke 04). «Il y a, à l'heure actuelle, un seul gardien de but qui nous intéresse, c'est Manuel Neuer de Schalke 04. Nous avons informé Schalke 04 de notre intérêt» a affirmé le manager Uli Hoeness dans le journal "Sport Bild".

Publié parMatt à 15:03 0 commentaires  

Football - Wolfsburg Champion d'Allemagne!

En réalisant une démonstration face au Werder Bremen (5-1), Wolfsburg a remporté le premier titre de champion de son histoire. Il devance le Bayern, vainqueur de Stuttgart (2-1), qui finit troisième. En bas de tableau, Bielefeld accompagne Karlsruhe en deuxième division.

Victoire royale pour Wolfsburg, sur le fil pour le Bayern
Le serial buteur Grafite a encore frappé en ce 24 mai 2009! Wolfsburg, jamais battu à domicile cette saison, avait déjà tué le match à la 15e minute en menant 2-0 grâce à des buts de Misimovic (6e) et Grafite (15e). Prödl assoma ensuite ses propres coéquipiers en marquant contre son camp (26e). Diego tenta tant bien que mal de faire revenir son équipe à hauteur du leader mais Grafite encore une fois (56e) et Dzeko (74e) achevèrent le Werder en seconde periode...
Après une dure défaite en finale de la Coupe de l'UEFA, le Werder subit un nouveau revers et termine la saison à une peu glorifiante 10e place...
Wolfsburg, pour sa part, remporte le premier titre de champion d'Allemagne de sa courte histoire!

Le Bayern, quant à lui, a terriblement souffert face à Stuttgart (2-1) mais grâce à Van Bommel (59e), et Boulahrouz contre son camp (16e), les Bavarois s’imposent et assurent leur place dans pour la prochaine Ligue des Champions. Stuttgart devra passer par le tour préliminaire, tandis que le Hertha Berlin, lourdement atomisé à Karlsruhe (4-0), se contentera de l’Europa League (ancienne Coupe de l'UEFA), en compagnie du Borussia Dortmund.

Autres résultats:

Schalke 04 - Hoffenheim 2-3
Borussia Moenchengladbach - Borussia Dortmund 1-1
Cologne - Bochum 1-1
Karlsruhe - Hertha Berlin 4-0
Arminia Bielefeld - Hanovre 2-2
Energie Cottbus - Bayer Leverkusen 3-0
Eintracht Francfort - Hambourg 2-3

Publié parMatt à 00:29 0 commentaires  

Tennis - Le Come Back de Mauresmo


A 29 ans et après 2 saisons presque blanches, la native de Saint-Germain en Laye semble depuis le début 2009 être sur une meilleure passe et revient au fur et à mesure que la saison avance de plus en plus sur le devant de la scène de la WTA et donc du tennis féminin mondial.

Un début de carrière exceptionnel

Amélie Mauresmo débute sa carrière professionnelle en 1998 et éclot très rapidement au plus haut niveau comme en attestent ses résultats et ses classements en fin de saisons. Elle intègre le Top 10 en 1999 et ne le quitte pas de 2001 à 2006 se positionnant constamment dans les 5 meilleures joueuses du monde.

Elle atteint les sommets durant les saisons 2004, 2005 et 2006.

La victoire de l'équipe de France de Fed Cup fin 2003 est le début de sa période de domination sur le circuit. Ultra régulière, dotée d'un physique et d'une intelligence de jeu surtout bien au-dessus de la moyenne, elle parvient au classement de numéro 1 mondiale juste après l'US Open le 13 septembre 2004. Elle le restera plusieurs mois. Mais il faut attendre 2006 étrangement pour qu'elle remporte son premier grand chelem...en Australie (terre où elle s'était dévoilée toute jeune accédant à la finale). Sur sa lancée elle remporte Wimbledon son tournoi préféré : c'est l'apogée de sa carrière.

Moins de résultats, des pépins puis le doute...

Mais cette période faste de la joueuse tricolore s'enchaîne par 2 saisons très difficiles marquées par des soucis physiques, psychologiques, la fragilité de son mental étant son problème majeur (le mal français en général). En une année, elle passe de la troisième place mondiale à la 18 ème : un classement qu'elle n'a jamais connu !

Pire sa saison 2008 est quasi blanche même si son bilan victoires/défaites est positif (30 contre 19). Son meilleur résultat est une demi-finale au tournoi de New Haven c'est à dire un petit tournoi. En grand chelem son rendement est très médiocre : 1/32 èmes à Roland Garros, 1/16 èmes à Melbourne et à Wimbledon, 1/8 èmes à l'Us Open si bien que la leader du tennis féminin français est éclipsée par Cornet et Bartoli se retrouvant à la 24 ème place mondiale fin 2008.

Un changement de coach pour se relancer...

Cette saison se terminait sur l'inévitable le 29 septembre 2008 : la séparation du tandem Amélie Mauresmo - Loic Courteau, son entraîneur depuis 6 ans, son mentor, le coach de tous ses succès...
Voyant que leur collaboration ne marchait plus, les 2 amis ont préféré arrêter afin qu'Amélie puisse se relancer, retrouver de la nouveauté, de l'enthousiasme et les sommets.

Son remplaçant est le jeune Hugo Lecoq, choix qui symbolise le souhait d'une rupture et d'un nouveau départ.

...et petit à petit Amélie refait son nid

Après une bonne préparation hivernale, la banlieusarde regonflée à bloc, entame bien 2009 à Brisbane où elle joue une demi avant d'échouer à Melbourne au 3 ème tour, trop juste encore physiquement.

Son mois de Février est paradoxal. Deux défaites en Fed Cup contre l'Italie mais surtout le premier déclic pour Mauresmo dans son but de revenir au premier plan. Elle retrouve le succès devant son public lors de l'Open GDF Suez à Paris où elle bat consécutivement Radwanska, Jankovic et Dementieva, 3 des meilleurs teniswomen actuelles. Ce premier succès depuis environ 2 ans la fait revenir dans le Top 20 à la WTA.

Sa tournée américaine ensuite est correcte avant qu'intervienne le second déclic, un déclic individuel qui intervient dans la seule compétition collective, de groupe dans le tennis féminin : la Fed Cup. Opposée à la République Tchèque, la France défend sa place dans le groupe mondial. A cette occasion, Mauresmo renaît de ses cendres, sauve la France à elle toute seule grâce à 2 victoires en simple et une en double avec Dechy tandis que la jeune et prometteuse Cornet perd quant à elle ses 2 duels. Mauresmo redevient la fer de lance du tennis français dès lors et nul doute (connaissant son esprit collectif) que cette victoire a agit autant sur son moral que celle à Paris.

Ce renouveau est encore une fois confirmé sur la terre de Madrid où elle ne s'incline seulement qu'en demi contre la joueuse en forme du moment : la jeune et jolie danoise Wozniacki.

On ne peut donc pas s'empêcher de penser à quelques heures de l'ouverture de Roland Garros qu' Amélie Mauresmo a les capacités pour réaliser un beau tournoi. Peut être pas gagner c'est évident mais en tout cas réaliser un beau parcours Porte d'Auteuil en prenant du plaisir car de celui-ci elle en a été privé chaque année par une pression médiatique ingérable pour elle.

En tout cas, on espère que la presque trentenaire continue sa belle saison et pourquoi pas sa remontée vers le Top 10 dans lequel elle a toute sa place.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 23:35 0 commentaires  

Le Petit Dico Irrévérencieux du Foot Moderne

Après une première session Paris Saint-Germain, continuons nos définitions "irrévérencieuses" par un petit crochet vers la capitale des Gaules et plus précisément à Tola Vologe (centre d'entraînement de l'Olympique Lyonnais) où les caricatures ne manquent pas malgré la décennie dorée.
R

Une Loic Remy

C'est une énorme erreur de gestion d'effectif, c'est laisser partir un espoir du club et du foot français dans un club inférieur pour une petite somme. Résultat final : Remy flambe à Nice cette saison et est devenu l'un des attaquants les plus redoutés de L1 si bien que l'OL, qui possède une option de rachat sur celui que l'on surnomme le nouveau Henry, envisagerait de le récupérer cet été.

Toujours est-il que le bon Loic aurait été très utile à l'ogre Rhodanien aux pieds d'argile et qui plus est en panne offensive (mauvaise passe de Benzema) cette saison si Jean-Michel Aulas, Puel et Bernard Lacombe avaient décidé de le garder.

Bernard Lacombe (chargé du recrutement, de l'effectif), pilier du club, qui soit dit en passant accumule et accentue son nombre d'erreurs au fil des années sans que personne ne le remarque. Alors Nanard commente pour OL TV certes : "Allez Karim continues ! Prends là du pied gauche prends là !" (il ne vous entend pas si vous etes en tribunes) mais n'apporte plus tellement au staff et à Lyon en général.
On attend toujours le grand attaquant les gars ! Diego Milito n'avait pas le niveau pour l'OL selon eux je le rappelle...

A
Une Jean-Michel Aulas
Expliquer une défaite écrasante de l'Olympique Lyonnais en Ligue des Champions contre le FC Barcelone par une méthode particulière c'est à dire non pas par la confrontation en elle même (le terrain) comme c'est toujours le cas mais par la faiblesse du football français en général. Sacré JMA toujours auteur de discours que l'on attend pas !
J
Une Juninho
Se laisser tomber au moindre contact avec l'adversaire pour obtenir de l'arbitre un coup franc intéressant à jouer. C'est-à-dire pour lui jusqu'à la ligne médiane.

K

Une Kader Keita

Courir...courir et se perdre dans ses dribbles...tout en oubliant par moments le ballon et surtout ses partenaires...

D

Une Robert Duverne (préparateur physique de l'OL, de l'équipe de France et plus gros palmarès de blessés de la saison avec son collègue Gunner)

Préparer ses joueurs physiquement pour une saison entière et n'en voir quasiment aucun la finir sans avoir eu de pépins.

G

Une Govou

Dire chaque été que l'on veut partir à l'étranger, que l'on en a la possibilité et finalement toujours rester.

T

Être un Toulalan

Avoir un look de vieux, malgré tout 3 poumons et viser la barre transversale à chaque frappe.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 21:35 0 commentaires  

Petit Dictionnaire Irrévérencieux du Football Moderne

Le football évolue de plus en plus en vite, tout change: le physique des joueurs, les enjeux du football... mais quelque chose ne changera jamais, quelque chose qui a fait la légende du football, quelque chose que chaque fan de football a en lui... l'art de tailler les joueurs, les entraîneurs de foot qui ont tendance, comment dire, à être de sacrés phénomènes de foire. L'idée de ce dictionnaire m'est venu en regardant... Bernard Mendy. Le nom de ce joueur est devenu une de mes expressions footbalistiques favorites. Comment ? Vous le saurez en lisant ce petit dictionnaire ou recueil d'expressions, de mots venant tout droit de l'univers du football pour l'univers du football. Expressions que vous pourrez ressortir lors de vos soirées foot, PES (ou FIFA ça dépend des gens) avec vos potes (avec qui d'autres en même temps) et où l'expression "Espèce de Bernard Mendy" prendra tout son sens.

Commençons pour notre première édition par quelques expressions en rapport avec le PSG

E
Everton
Pas le club, le joueur du PSG. Joueur recruté à prix d'or, présenté comme une future star (brésilienne de surcroît) car surveillé de longue date qui en fait se révèle être mauvais, nul, pourri, inutile, j'en passe et des meilleurs.
Synonyme: Santos, quiche, jambon, arnaque

P
Une Fabrice Pancrate
Joueur ne sachant que courir. Ne lui demandez pas de faire une passe, de dribbler ou que sais-je encore (marquer un but par exemple), ne cherchez pas, il ne sait rien faire d'autre à part courir... tout droit.
NB: Attention à ne pas confondre avec le Bernard Mendy qui lui essaie de centrer (même si c'est derrière les buts... eh on peut pas faire deux choses à la fois).

I

Une Ibisevic
Joueur présenté comme un futur espoir, à qui on ne donne pas sa chance et qui quelques années plus tard se révèle être un excellent joueur.

M
Une Bernard Mendy
Joueur ne sachant que courir et qui ne sait/peut centrer qu'au troisième poteau, c'est-à-dire derrière les buts.

La suite bientôt

Publié parMomo à 21:48 0 commentaires  

Formule 1 - Brawn à la Conquete de l'Espagne



Les Brawn GP ont fait le doublé, aujourd'hui ,sur le circuit de Catalunya dans une course menée de main de maître.


Dès le départ, Barichello et le poleman Jenson Button occupent les deux premières places suivis par Felipe Massa, qui grâce à son KERS, a grillé la politesse à la Red Bull de Sebastian Vettel. Dans le peloton ce fut encore plus animé avec un carambolage au deuxième virage impliquant quatre voitures. En effet, Jarno Trulli afin d'éviter une Williams (celle de Rosberg en l'occurence) partit dans l'herbe malheureusement pour lui, il perdit le contrôle de sa Toyota qui fut percutée par la Force India de Sutil, qui elle-même força , pour l'éviter, la Toro Rosso de Buemi a percuté son coéquipier le français Bourdais. Une pluie de débris (en carbone), et la course neutralisée pour 5 tours.

A la sortie du Safety Car, les deux Brawn s'envolent suivies par Massa, Vettel et Webber. La première vague d'arrêt ravitaillement ne modifia pas la hiérarchie, tous les leaders semblaient partis pour une stratégie à deux arrêts. Mais, étonnamment, le leader Barichello anticipa son second arret pour passer à une stratégie à trois arrêts qui condamna ses chances de victoires, cédant la tête... à son coéquipier Button: consigne d'écurie ? Sûrement cela rappele à Rubens un certain Grand Prix d'Autriche, chez Ferrari en 2001...

Derrière, Webber s'emparait de la troisième place au nez et à la barbe du brésilien Massa et du jeune prodige Vettel. L'allemand passa toute sa course bloquée derrière la Ferrari du vice-champion du monde, qui grâce à son KERS, l'empêchait de le dépasser dans la longue (1,2 Km) ligne droite des stands.

Mais, au 56e tour, coup de théatre, Massa apprend par radio qu'il n'a pas assez d'essence pour aller jusqu'au bout ! Encore une nouvelle erreur stratégique chez Ferrari qui coute encore des points à la Scuderia. Le Brésilien est obligé de lever le pied avant de laisser passer Vettel puis dans le dernier tour de se faire dépasser par la Renault d'Alonso malgré le fait que le pilote espagnol pointait à plus de 18 secondes à 4 tours de l'arrivée. Massa pu rejoindre l'arrivée à la sixième place avant de tomber en panne 500 mètres plus loin. Au final, on retrouve Heidfeld (BMW) à la septième place suivit par Nico Rosberg qui ramène le point de la huitième position à Williams.

Le doublé des Brawn conforte la place de leader de Button au championnat pilote et de l'écurie britannique au championnat constructeur. Derrière, Vettel peut se mordre les doigts, il perd de précieux points dans la course pour le titre. Pire, il voit Barichello lui prendre la deuxième place au classement général. Ferrari ramène 4 points mais voit tout ses espoirs de titre petit à petit s'envoler, une année de transition en sorte. Enfin les grands perdants du week-end sont Kimi Raikkonen trahit par sa mécanique au 18e tour, Lewis Hamilton et Robert Kubica qui finissent hors des points.

Rendez-vous dans quinze jours, à Monte-Carlo pour le mythique Grand Prix de Monaco.

Publié parMomo à 21:09 0 commentaires  

NBA - Cleveland LeBronesque !!


Après un billet sur la Conférence ouest, voici (et avec un peu de retard) les résultats du premier tour des PlayOffs mais à l'Est cette fois-ci.

Cleveland Cavaliers - Detroit Pistons (4 - 0)


Les Pistons n'ont pu faire le poids face au MVP de la saison régulière LeBron James. "Chosen One" a écrasé de toute sa classe la franchise du Michigan, orphelin de son meneur vedette Chauncey Billups partit faire les beaux jours des Nuggets à l'ouest. A cela s'ajoute l'absence du soliste Allen Iverson blessé, Wallace et Prince inexistant (et encore je suis gentil), un collectif en état de mort cérébrale face à des Cavaliers impériaux sa donne un sweep sans appel.

Atlanta Hawks - Miami Heat (4 - 3)

Les Hawks de retour à leur meilleur niveau. La triplette Johnson-Smith-Bibby a éteint le Heat qui ne pouvait compter que sur le talent de son arrière All-Star Dwayne Wade. Le manque de profondeur du banc mais aussi du cinq majeur où seul surnageait Jermaine O'Neal a condamné la franchise floridienne dans cette série ,surement la plus faible de ces playoffs.

Boston Celtics - Chicago Bulls (4 - 3)

Jusqu'au bout du suspense. Les Bulls qu'on attendait pas à ce niveau, ont joué crânement leur chance face aux champions en titre bien que privé de leur intérieur vedette Kevin Garnett absent jusqu'à la fin de la saison. Heureusement pour les Celtics, les arrières ont fait le boulot (Rondo, Pierce et Allen) épaulé par le rookie Glen Davis qui a fait le boulot à l'intérieur. Les Bulls eux se sont appuyé sur un solide collectif (7 joueurs à plus de 10 pts de moyenne) sans non ronflant mise à part Ben Gordon qui s'affirme comme un potentiel All-Star. Cette confrontation s'est joué sur un rien. Notre Frenchie, Joachim Noah s'affirme à présent comme une valeur montante, titulaire tout au long de cette série, il a rendu une feuille de stats complète: 10 pts 13 rebonds 2 passes et 2 contres en 39 minutes, s'offrant le luxe d'offrir la victoire à son équipe lors du match 6 en interceptant le ballon avant de dunker pour la victoire...à suivre la saison prochaine.

Orlando Magic - Philadelphie 76ers (4 - 2)

Après trois matchs extrêmement serrés, le Magic a pris l'ascendant sur la franchise de Philadelphie. Les Sixers n'ont pu compter que sur la doublette Iguodala-Miller (42 pts de moyenne à eux deux) face au Magic qui pouvait compter en plus d'un Dwight Howard herculéen (21 pts 16 rbd et 3 contres) , sur une équipe complète et homogène et ceux malgré la méforme du shooter turc Hedo Turkoglu et l'absence de leur meneur titulaire Jameer Nelson .

Publié parMomo à 18:57 0 commentaires  

Football - La déroute lyonnaise : à qui la faute ?

Auteurs d'une fin de saison catastrophique, les lyonnais vont sûrement pouvoir nourrir des regrêts une fois l'année footballistique achevée. Auteur de leur plus mauvaise série en championnat depuis une bonne dizaine d'années, les lyonnais vont très probablement laisser filer le titre pour la première fois depuis 7 ans. La qualification en Champions League est même remise en question. Cette déroute n'est pas due qu'à un seul facteur, mais à une somme d'éléments perturbateurs ayant surgi tout au long de la saison.


Une équipe sans âme ?

On a souvent entendu dire cette saison que le jeu lyonnais avait perdu de sa superbe. Moins flamboyant, moins percutant, tout simplement d'un niveau moins élevé, le jeu lyonnais a souvent cette saison semblé terne, et ne se reposer que sur les exploits individuels de joueurs-clé : Juninho ou Benzema pour prendre les meilleurs exemples.
Le principal problème du jeu lyonnais cette saison est l'absence de collectif, la fébrilité défensive et le manque de qualité sur les ailes.
En effet, le "bloc-équipe" cher à Claude Puel a rarement été entrevu, laissant place à un ensemble désorganisé, fouilli. Incapables de produire des séquences de jeu rapides, enchainant les passes, les lyonnais se sont souvent contentés de rares moments d'excitations, de contres opportunistes ou de longs ballons loin devant, ne reposant que sur la capacité de Benzema à créer l'exploit.
Dans le secteur défensif, l'OL a souvent peiné, et ce malgré la bonne saison de Boumsong. Cris, jamais revenu à son meilleur niveau, a enchainé les boulettes, sans jamais réussir à être décisif. Et que dire des innombrables interims effectués sur les ailes, que ce soit par le jeune Lamine Gassama, par John Mensah ou encore Kim Källström. Autant de problèmes qui n'ont rien arrangé au problème de jeu lyonnais.
Enfin, le dernier gros point noir des lyonnais concerne les ailes. Des arrières vieillissants (Grosso), blessés (Reveillère, Clerc), ou tout simplement pas au niveau (Gassama), des milieux latéraux formés pour jouer dans l'axe (Delgado, Keita, Ederson, Pjanic) ou encore blessés (Govou, Pjanic), le jeu sur les côtés lyonnais a été tout simplement inexistant tout au long de la saison. Penalisant, surtout pour une équipe qui s'est construite sur les ailes : Malouda, Abidal ou encore Govou faisaient il y a encore quelques années la loi sur leurs ailes.

Un recrutement raté.

On a souvent parlé de grands noms à Lyon cet été, d'un recrutement solide, pour pouvoir atteindre les objectifs fixés en Champions League. Il s'avère cependant que le recrutement lyonnais a été baclé, voire completement raté. Explications.
L'OL a d'abord recruté cet été 2 milieux offensifs axiaux en la personne de Miralem Pjanic et Honorato Ederson, en ne concédant cependant aucun départ dans ce secteur, déjà pourtant bien garni. C'est ainsi que l'OL s'est retrouvé cette saison avec une multitude de milieux centraux de métier : Juninho, Makoun, Källström, Pjanic, Bodmer Ederson et Keita dans une moindre mesure. 7 joueurs pour 2 places, en considérant le poste de milieu défensif comme la propriété de Jeremy Toulalan, suppléé par Jean II Makoun. Cependant, hormis Sidney Govou, aucun ailier pur. C'est ainsi que Keita a continué cette saison d'occuper le poste d'ailier, complété par Ederson, pour des résultats médiocres : Ederson ne s'en sort pas, Keita continue à livrer des performances catastrophiques, et Pjanic sera tout juste moyen. Källström, rarement titularisé sur le flanc gauche, aura pourtant montré de belles choses.
D'autre part, le recrutement de John Mensah en défense central est un échec total. Ne parvenant pas à s'intégrer, plusieurs fois touchés psychologiquement (Insultes racistes au Mans, arrestation musclée et injustifiée à Lyon...), Mensah a réalisé une saison catastrophique.
L'autre fiasco de la saison consiste en le recrutement de Fréderic Piquionne. Débauché de Monaco pour environ 5 millions d'euros cet été, Piquionne n'a eu qu'un temps de jeu limité, pour des performances de piètre qualité, en témoigne le match désastreux contre Saint-Etienne, ponctué d'une expulsion.
Dans le même registre, on pourra évoquer les cas Fred et Fabio Santos, gros échecs de la méthode Puel. Le premier partant au bout d'interminables discussions, minant le vestiaire lyonnais, et le deuxième en venant quasiment au mains avec son entraineur.
A noter aussi la décision contestable de laisser partir Loïc Remy, qui aurait pu apporter beaucoup dans le secteur offensif de l'OL cette saison.
Restera dans cette mare de points noirs une énorme satisfactions en la personne d'Hugo Lloris, véritable sauveur de l'OL cette saison, sans qui l'addition à ce jour serait encore plus lourde.

Des choix tactiques pas toujours cohérents

L'entraineur de l'OL, Claude Puel, a été au cœur des débats. Accueilli chaleureusement à son arrivée, Claude Puel a vite fait déchanter les supporters rhodaniens. Le premier reproche à faire à Claude Puel concerne le coaching. L'équipe alignée par le manager de l'OL a souvent été nantie d'incohérence, de décisions parfois illogiques. Comment, par exemple, continuer à aligner un Kader Keita dont les performances frolent le ridicule, en laissant des joueurs comme Anthony Mounier ou Cesar Delgado sur le banc ? Comment laisser un joueur régulier et solide comme Kim Källström sur le banc quand l'OL a clairement besoin d'un joueur de son acabit pour s'imposer au milieu ? Pourquoi ne pas avoir donné sa chance au jeune Thimothée Kolodziejczak sur le côté gauche de la défense lors des innombrables forfaits de Fabio Grosso ? Surtout au vu des performances de John Mensah ou Kim Källström à ce poste.
En plus de ces choix concernant la forme, c'est la fond qui pêche. Le 4-3-3 lyonnais ne fonctionne plus, c'est un fait. Claude Puel l'a à une époque bien compris, en expérimentant un 4-2-3-1 qui a fait ses preuves, avec un Delgado étincelant dans le rôle de numéro 10. Cette formule sera cependant rapidement abandonnée, au profit d'un retour à un 4-3-3 terne et inefficace.
Il ressort de ces problèmes comme une impression de fébrilité de l'entraineur de l'OL, pourtant amateur du turnover et de la nouveauté lorsqu'il était à Lille.

Des leaders vieillissants ou en méforme.

Le symbole de la déchéance de l'OL cette année n'est autre que le capitaine emblématique, Juninho. Exclu à plusieurs reprises cette saison, le brésilien a davantage brillé par ses gestes d'humeur que par son talent. Véritable révélateur de la tension et du doute régnant dans l'équipe, Juninho a perdu de sa superbe, en témoignent les innombrables coup francs envoyés dans les tribunes cette saison. Juninho ne fait plus peur, l'OL ne fait plus peur. A 34 ans, Juninho n'a peut-être plus l'énergie nécessaire pour porter à bout de bras l'Olympique Lyonnais.
Cette tâche est pour lui d'autant plus difficile à assumer que l'autre âme de l'équipe, Cris, a eu beaucoup de mal cette saison. Touché par une sérieuse blessure en début de saison, le défenseur brésilien n'a jamais retrouvé l'aura, la confiance, la stabilité qui était la sienne lors des saisons précédentes. A 32 ans, Cris semble aussi avoir du mal à reprendre du poil de la bête.
Enfin, la deuxième partie de saison morose de Karim Benzema, et la blessure de longue durée de Sidney Govou n'ont rien arrangé aux problèmes déjà existants. Lyon semble ne se reposer que sur l'aura de Jeremy Toulalan cette saison, toujours fidèle au poste, et souvent décisif, notamment lors de grands matches. Il n'en reste pas moins que l'OL semble parfois perdu sur le terrain, à la recherche de motivation, du petit supplément d'âme qui a fait la force des lyonnais lors des dernières saisons.


Un grand ménage cet été ?


Les solutions se font attendre. Le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a réaffirmé sa confiance à Claude Puel, à qui il reste de toutes manières 3 ans de contrat. Le grand ménage pourrait donc avoir lieu dans l'effectif, et/ou dans le staff. Après une saison entachée par de nombreuses blessures, la préparation physique est peut-être à mettre en cause.
Du côté des joueurs, Sidney Govou a émis, comme chaque année, des vœux de départ. Fabio Grosso fait l'objet de rumeurs qui l'enverraient à Naples notamment. On n'oublie pas Benzema, dont le départ devient de plus en plus probable à mesure que l'OL sombre... Il faudra de toutes façons pour l'OL se renforcer sérieusement cet été, et ce dans tous les secteurs, pour pouvoir à nouveau afficher des ambitions à la hauteur des attentes des supporters.

Publié parAnonyme à 15:50 0 commentaires  

Coupe de l'UEFA: Une finale de combattants

Shakthar Donetsk-Werder Bremen : telle sera donc l’affiche de la finale de la Coupe UEFA. Au terme d'un choc digne d'un week-end de Bundesliga, le Werder Bremen a rejoint jeudi le Shakthar Donetsk en finale de la dernière Coupe de l'UEFA de l'histoire, dont l'appelation disparaîtra l'an prochain au profit d'Europa League.


Shakthar Donetsk - Dynamo Kiev : 2-1 (aller : 1-1)
Après le match nul 1-1 à l'aller, les Ukrainiens du Shakthar ont pris le meilleur sur leur compatriotes de Kiev pour finalement s'imposer 2-1. Le Shakthar devient donc la première équipe ukrainienne à se qualifier pour une finale de Coupe d'Europe. Jadson dans un premier temps, d'une splendide reprise sous la barre à la 17e ouvre le score. Ismaël Bangoura remet les pendules à l'heure à la 47e. Bien lancé par Olexander Aliyev dans le dos de la défense, il trompe Pyatov de près. Mais c'est Ilsinho qui, à la 89e, enterre les espoirs du Dynamo en effacant le dernier défenseur et trompant le dernier rempart.


Hamburg - Werder Bremen : 2-3 (aller : 1-0)

Pas à la fête en championnat allemand (seulement 10e à quelques journées de la fin), le Werder Bremen est pourtant sur le point de disputer deux finales: une en Coupe d'Allemagne contre le Bayer Leverkusen, l'autre en Coupe de l'UEFA contre le Shakthar Donetsk. Menés 2-0 sur l'ensemble des deux matchs après l'ouverture du score d'Ivica Olic à la 14e, les hommes de Thomas Schaaf ont tout de même trouvé les ressources pour revenir dans la partie. Claudio Pizzaro effectue d'abord une splendide passe pour Diego qui égalise à la 29e. Diego, qui signe d'une belle manière son dernier match européen avec le Werder car il écope dans ce match d'un nouveau carton jaune synonyme de suspension en finale. De plus, La Gazzetta dello Sport affirme que la Juventus de Turin et le Werder ont trouvé un accord concernant le transfert du talentueux brésilien à la fin de la saison pour un montant de 25 millions d'euros. Pizarro et Baumann crucifient Rost pour porter le score à 3-1. Le dernier but du match, réalisation d'Olic, ne sauvera pas Hamburg. Le Werder avait déjà éliminé le HSV en demi-finale de la Coupe d'Allemagne. Jeudi, il lui a oté l'occasion d'entrer dans le club très fermé des équipes ayant remporté les trois coupes d'Europe (Champions, Coupe des Coupes et UEFA).

Publié parMatt à 10:22 1 commentaires  

Football - C1 : Et le football l'emporte !

Au terme d'un final au suspense haletant et d'un match d'une tension insoutenable, le FC Barcelone a rejoint hier Manchester United en finale de la Ligue des Champions. Ce seront bien les deux équipes les plus régulières et les plus fortes d'Europe, ayant des jeux portés vers l'avant qui se retrouveront au Stade Olympique de Rome le soir du 27 mai prochain.


Mardi les Mancuniens se sont qualifiés aisément face à la jeune garde d'Arsenal dans une double confrontation menée de main de maitre et à l'expèrience par les hommes de Sir Alex.

Au match aller il avait fallu un match exceptionnel de Manuel Almunia (gardien méconnu en Europe mais très performant) pour ne pas que les Gunners reviennent d'Old Trafford les valises pleines. Avec une victoire 1 à 0 sur un but d'O'Shea, l'incertitude était toujours complète au coup d'envoi à l'Emirates Stadium.

Mais elle ne durera que 8 minutes jusqu'à ce que le pauvre Gibbs (19 ans) ne glisse et offre le but à Park sur une passe de Ronaldo. Les Cannoniers qui avaient débuté le match avec des ambitions toutes autres que lors de l'aller s'en trouvèrent abattus tout comme le stade refroidi.

Le challenge était de marquer trois buts face à un tel bloc préparé par le technicien écossais et appliqué rigoureusement par l'ensemble de l'équipe ultra-impressionante, autrement dit mission impossible pour les jeunes londoniens pas encore assez murs pour renverser la vapeur comme le ferait une équipe comme Liverpool par exemple.

D'autant plus dur que Cristiano Ronaldo sur un coup franc magistral double la mise et enterre définitivement les espoirs des joueurs d'Arsène Wenger. Le match fut ensuite controlé par United évoluant en contre sans etre inquiété par les attaques adverses sans ames. C'est en contre que Cristiano marque un doublé sur un mouvement sublime partant de la surface de Van der Sar, avant que Robin Van Persie sauve l'honneur sur penalty.

La faute commise par Fletcher en dernier défenseur a valu à ce dernier un carton rouge le privant de la finale alors qu'il s'agit d'un joueur exemplaire. Monsieur Rosetti applique le règlement certes mais un peu de psychologie et d'intelligence pardi ! C'est ce qu'il y a de plus cruel pour un joueur que de manquer une finale !

Manchester, rappelons qu'une équipe n'a jamais remporté deux C1 de suite, défendra donc bien son titre à Rome contre...le Barça.

Celui-ci a obtenu son ticket pour la finale à la 93ème minute (l'avant dernière) à la toute fin d'une rencontre épique l'opposant à Chelsea à Stamford Bridge.

Le match nul et vierge de l'aller laissait tout présager pour ce match retour entre 2 équipes aux styles diamètralement oposés : Chelsea évoluant en bloc et en contre, Barcelone en monopolisant le ballon et créant.

C'est la formation de Guus Hiddink qui démarre le mieux la rencontre grace à un but venu d'ailleurs de Michael Essien, le Ghanéen envoyant une reprise de volée du gauche des 20 m dans la lucarne de l'impuissant Valdes.

Durant tout le match Barcelone n'y arrive pas buttant encore plus encore sur la défense des Blues, ne se procurant pas la moindre occasion et le moindre tir cadré jusqu'à cette fameuse 93ème minute.

Il faut noter que les Catalans sont privés de Puyol (suspendu), de Marquez et d'Henry (blessés).

Ainsi Guardiola s'est peut etre trompé dans sa composition de départ en reculant Toure dans l'axe de la défense, titularisant Keita à la place d'Iniesta avancé pour pallier l'absence d'Henry.
Ceci a sensiblement dérangé l'équipe et l'a mise en difficulté.

Car difficulté il y eut. Chaque contre londonien est dangereux. Drogba, Malouda et Anelka par leur puissance mettent à mal la défense blaugrana et sont sources d'actions litigieuses (3 penalties réclamés non accordés) meme si Abidal est exclu sévèrement par l'arbitre norvégien dépassé.

Les minutes passent, Chelsea ne fait pas le break et se contente de défendre, le Barça essaie d'attaquer à 10 avec ses armes et est récompensé miraculeusement en cet instant où le temps s'est arrété et par lequel le football ainsi que l'émotion nous ont envahi : le frappe d'Iniesta.

Servi par Messi à l'entrée de la surface, le petit joueur "transparent" catalan envoie le ballon en lunette de Petr Cech d'un extérieur du pied magique et venu de nulle part. Est-ce un signe que c'est l'année des Catalans ?

Toujours est-il que le Barça de Guardiola se qualifie par miracle à Stamford Bridge et rejoint Manchester en finale. Une finale qui s'annonce grandiose entre 2 des plus grandes équipes du monde de ces 10 dernières années, avec des joueurs d'exception de part et d'autre, 2 grands coachs (l'un débutant, l'autre mythique) et 2 clubs légendaires du foot européen.

Chelsea crie au scandale après s'etre senti volé, Drogba : It's a disgrace, it's a fucking disgrace, we have been stolen" ce qui est vrai compte tenu du match qui aurait du etre remporté par la formation d'Hiddink. Mais n'oublions pas aussi les cartons qu'auraient du récolter les Blues au Camp Nou et la sévère expulsion d'Abidal.

En tout cas, vol ou pas vol, le football sort grandit de cette qualification, la création barcelonaise l'emportant sur la destruction londonienne et c'est une bonne chose.

Rendez-vous le 27 mai pour la finale sans doute la plus allechante footballistiquement parlant depuis de nombreuses années. On a hate d'y etre !



But d'Iniesta : http://www.youtube.com/watch?v=2ZF7i1FI_4Q

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 22:34 0 commentaires  

NBA - La Hiérarchie confirmée à L'Ouest


Le premier tour des Playoffs est déjà terminé. On a eu droit à notre lot de surprises, de désillusions, de confirmations et de suspense. Voyons cela avec un premier billet résumant les résultats du premier tour de la Conférence Ouest.


LA Lakers - Utah Jazz (4-1)

La franchise californienne s'est tranquillement qualifiée pour les demi-finales de Conférence Ouest face à des Jazzs qui n'ont pu soutenir la comparaison. Emmenés par un Kobe Bryant étincelant (27,4 pts de moyenne) épaulé par ses deux lieutenants Pau Gasol et Lamar Odom (même si le premier semblait légèrement en deçà) les Lakers n'ont pas lutté pour l'emporter. Malgré son duo Boozer-Williams, à plus de 20 pts de moyenne, Utah a souffert de la blessure du pivot turc Mehmet Okur qui n'a donc pas pu apporter son jeu si déstabilisant pour les intérieurs adverses (un pivot shooter à 3pts loin du standard bourrin américain). Kirilinko quant à lui, sombre petit à petit et est bien loin de ses années All-Star.

Portland Trailblazers - Houston Rockets (2-4)

Un affrontement entre l'expérience et la jeunesse. Victoire de l'expérience, mais cela a été dur car les jeunes de l'Oregon ont vendu chèrement leur peau. Un Brandon Roy extraordinaire aidé par le pivot LaMarcus Aldridge (20 pts moyenne) n'a pas suffi face à des Rockets pas spécialement impressionnants mais qui ont su tirer profit d'un cinq majeur homogène. En effet, 4 des joueurs ont mis plus de 15 pts de moyenne notamment les intérieurs Yao Ming et Luis Scola. Le français Nicolas Batum s'est contenté de 10 minutes de jeu, trop peu pour briller...

Denver Nuggets - New Orleans Hornets (4-1)

Les Nuggets ont survolé cette série pour se qualifier facilement pour les demi-finales de Conférence. Un collectif extrêmement bien rodé: une doublette Melo Anthony-Billups à la baguette, aidée par l'aérien JR Smith et le shooter lituanien Linas Kleiza tout deux sortis du banc, pour ne citer qu'eux ont permis à Denver de survoler la série. Les Hornets , quant à eux, ont semblé totalement hors du coup: Tyson Chandler absent, Stojakovic à la ramasse, Chris Paul en deçà de son niveau habituel (16 pts de moyenne contre 22 pts en saison régulière). Denver semble armé pour aller loin, très loin...

Dallas Mavericks - San Antonio Spurs (4-1)

Deux équipes vieillissantes voir en fin de cycles, qui, à une époque ne se croisaient qu'au stade des finales de conférences. Notre TP a atteint un niveau exceptionnel avec ses 28 pts de moyenne, associé à un bon Tim Duncan (20 pts de moyenne) mais ils n'ont pu seuls vaincre les Mavericks. L'allemand Nowitzki avec ses 20 pts de moyenne a bénéficié d'un collectif (encore une fois) de haut vol (6 joueurs à plus de 10 pts) qui n'a eu à affronter que deux joueurs des Spurs, il est vrai privés de l'argentin Ginobili.

Prochain billet, les résultats de la Conférence Est.

Publié parMomo à 23:24 0 commentaires  

Football - Série A : L’Inter s’envole avec le titre, la Juve s’effondre

En Italie, l’Inter va sur son 4ème scudetto consécutif sans trop de difficultés. Les trois dernières places pour la ligue des champions sont toujours disputées.

Résultats de la 34ème journée :

Bologne – Reggina : 1-2
Inter – Lazio : 2-0
Catane – Milan : 0-2
Juventus – Lecce : 2-2
Fiorentina – Torino : 1-0
AS Rome - Chievo : 0-0
Palerme – Cagliari: 5-1
Udinese – Atlanta Bergame: 3-0
Sienne – Naples 2-1
Genoa - Sampdoria : 3-1

Il faut bien sûr noter la belle victoire de l'Inter (77 points) contre la Lazio avec un Zlatan Ibrahimovic en grande forme. Il marque un but et délivre une passe décisive pour Muntari. Avec sa bonne performance, il fait taire les tifosi interistes qui l’ont sifflé durant tout le match en raison de son éventuel
départ en fin de la saison.

Le Milan AC (70 points), fait une bonne opération, continue petit à petit son ascension et conserve sa seconde place. Il creuse d’ailleurs un peu plus l’écart avec la Juve (66 points).

La Juve, quant à elle se maintien à la troisième place au classement général. La vielle dame piétine, depuis plus d’un mois et demi. Cette dernière connaît de grosses difficultés à s’imposer. Une fois encore, elle concède le nul (2-2) contre une équipe de bas de tableau, Lecce, 19ème. Honteux. Il faut toutefois souligner le doublé de l’ancien ballon d’or Pavel Nedved.

La Fiorentina (61 points) garde sa quatrième place, ce qui lui permettra d’accéder au tour préliminaire de La Champion’s League avec sa victoire contre le Torino.
Gênes grâce à sa victoire lors du derby conserve sa 5ème place. Cependant, il peut encore rivaliser pour la 4ème place puisqu’un seul et unique point le sépare de la Viola.
Le nul concédé au Chievo n’arrange pas l’AS Roma (53 points), qui se retrouve à 7 points du Genoa et peut donc dire adieu à la prestigieuse Ligue des Champions. La Roma doit, en plus se méfier de Palerme qui, avec son succès écrasant face à Cagliari n’est plus qu’à un point.

En Italie, les places pour les ligues européennes ne sont pas encore définies. De nombreuses équipes peuvent encore les espérer, ce qui promet une fin de championnat pleine de suspense et peut être de rebondissements.

Au classement des buteurs, Di Vaio doit rester prudent car ce week-end il s’est fait rattraper par Ibrahimovic (21 buts chacun). Ils sont suivis de très près par Milito, auteur d’un triplé avec le Genoa, qui a 19 buts à son actif ; lui-même doit faire attention à l’attaquant de la Fiorentina, Gilardino avec 18 buts.

La 35ème journée est prévue ce week-end avec un choc dimanche après-midi : Milan Ac contre la Juventus de Ranieri. Ces deux équipes se battront pour la seconde place du championnat.
Quatre points seulement le séparent. Une victoire du Milan lui garantirait la seconde place tant convoitée. Une victoire de la Juve, lui permettrait de reprendre un peu d’air et de confiance pour finir cette triste saison. Avec un Milan très discret ces dernières semaines mais en grande forme et une Juve en pleine crise, ce choc promet des sueurs froides à tous les supporters.


Samedi 9 mai à 18h Sampdoria contre Rggina
à 20h30 Lazio contre Udinese

Dimanche 10 mai à 15h Chievo contre l’Inter
Milan Ac contre la Juve
Catane contre Fiorentina
Atlanta contre Genoa
Sienne contre Palerme
Lecce contre Naples
Torino contre Bologne
à 20h30 Cagliari contre l’AS Rome

Publié parEmeline à 22:51 0 commentaires  

Tennis - Les Français dans le creux de la vague...

Après un début de saison extraordinaire des tricolores commencé avec l'Open d'Australie et une sur-médiatisation du tennis masculin français, on revient à un quasi anonymat ou plus exactement à la normale.

Nous nous interesserons ici au parcours des quatre meilleurs joueurs français à savoir Gilles Simon, Jo-Wilfried Tsonga, Gael Monfils et Richard Gasquet; les tennismen qui symbolisent notre analyse et le tennis national à travers le monde.


Une saison démarrée sur les chapeaux de roue

Janvier 2009, les quatre tricolores sont déja classés dans les 25 meilleurs joueurs mondiaux à l'ATP. Deux d'entre eux, Simon le Niçois et Tsonga le Manceau ont meme terminé l'exercice précédent en apothéose avec une participation aux Masters.

En début d'année, on peut donc espérer que cette génération extraordinaire confirme dans un premier temps les espoirs plaçés en elle.

Ceci débute parfaitement par le premier grand moment français de la saison lors du tournoi de Doha et la victoire de Gael Monfils sur Nadal, certes en rodage. C'est l'une des 3 défaites de la saison de l'espagnol pour le moment.

Mais comme chaque année, le premier grand rendez-vous tennistique a lieu à l'autre bout du monde sur les terres australes de Melbourne. Dans la fournaise des courts, nos quatre garçons dans le vent accèdent tous à la deuxième semaine : Gasquet est éliminé en 1/16 èmes, Monfils en 1/8 èmes par Simon, Tsonga passe à la trappe en 1/4 contre un Verdasco en état de grace. Gilles Simon, malgré un superbe combat, s'incline au meme stade contre Nadal.

Le Grand Chelem australien lance parfaitement la saison des Bleus et fait naitre un enthousiasme immense pour la suite des évènements et la capacité de ces quatre joueurs à marquer ensemble et individuellement l'année 2009 de leur emprunte.

S'ensuit jusqu'à début mars une série impressionante de bons résultats français, les joueurs tour à tour réalisant de très beaux tournois si bien qu'à un moment donné, plus une semaine ne se passe sans qu'un tricolore soit au moins en demi-finale de l'un de ces derniers.

Hormis le biterrois Gasquet, plus discret, les trois autres enchainent les quarts, demis voire meme finales (Acapulco pour Monfils) et titres (Johannesburg, Marseille pour Tsonga le plus redoutable des français à ce moment).

Une dynamique collective et saine dans ce sport on ne peut plus individuel était née.

Le premier tour de Coupe Davis et le coup de mou...

Cette rencontre face aux Tchèques emmenés par Stepanek et Berdych n'avait rien de facile sur le papier ou plutot avait tout d'un piège...

Mais les français galvanisés par leur formidable entame d'année sont grands favoris. L'équipe de France de Coupe Davis entrainée par Guy Forget est dès cette année très ambitieuse avec cette génération dorée (la plus forte dit-on depuis les 4 Mousquetaires) et compte ramener le trophée à Paris.

Mais la loi implacable de cette compétition particulière et légendaire s'est appliquée à l'encontre des Bleus trop justes pour battre des Tchèques survoltés devant leur public et dotés d'un mental à toutes épreuves. Les locaux l'emportent 3 victoires à 1 et anéantissent les jeunes joueurs français rarement confrontés à une telle pression.

C'est le cas de Gilles Simon auteur de deux mauvais matchs coutant la qualification mais sur ce coup là, l'Azurréin n'a pas été aidé par Guy Forget. Je m'explique. Le capitaine en re-titularisant Simon le dimanche pour le match décisif contre Stepanek malgré son non match du vendredi a commis une erreur.

En effet, c'étaient les premiers pas du Niçois dans cette compétition et il n'a pas supporté la pression ce qui le plongea dans un état mental compliqué à la suite de la défaite finale. D'autres options à la vue de la défaillance de Simon étaient possibles comme de faire jouer Monfils ou Llodra notamment pour décharger ce pauvre Gilles.

Cette défaite du collectif France est un immense choc pour les joueurs malgré leurs dires et correspond à une véritable rentrée dans les rangs du tennis français au beau milieu de la saison.

Ce traumatisme est confirmé par le coup de moins bien individuel que subissent les tricolores depuis début mars...

La tournée américaine débute par une élimination de tous les français avant les 8èmes de finale. Malgré un meilleur tournoi de Miami avec Tsonga éliminé en 1/4 par Djokovic, Simon par Jo et Monfils par Roddick au tour précédent, cette tournée outre-atlantique est décevante au regard du début d'année.

Mais ce sont plutot les résultats suivants qui sont inquiétants c'est à dire ceux correspondants au début de saison sur terre. Sur 3 grands tournois joués (Monte Carlo, Barcelone etRome), aucun des français n'a réussi à passer le cap du 2ème tour à part Gasquet à Rome (perd en 1/8èmes contre Verdasco) qui a montré de belles choses.

Des problèmes individuels

Il est évident que tous marquent le coup physiquement après cette entame exceptionnelle d'une saison qui dure 11 mois. Les joueurs étant quasiment toutes les semaines sur les courts à travers le monde et n'ayant pas l'habitude de se retrouver si souvent à jouer les premiers roles les années précédentes sont fatigués. Le corps peut ne pas répondre par moments, c'est une des causes de ce creux dans les résultats.

Individuellement, Tsonga se retrouve sur une surface qui ne l'avantage pas car il est très puissant et plus lourd que certains joueurs.
Simon a du mal depuis un certain temps mentalement (Coupe Davis) et ne retrouve plus son jeu à moins que ses adversaires aient trouvé la clé de celui-ci ce qui serait problématique.
Gasquet est à son aise sur cette surface et revient en forme. Il sera compétitif à Roland Garros si comme toujours il n'a pas de soucis physiques, son gros défaut qu'il semble avoir enfin perçu.

Quant à Gael Monfils, il n'est pas apparu sur un cours depuis Monte Carlo et souffre d'une inflammation du tendon rotulien qui vient d'une maladie de croissance déclenchée à l'adolescence. Le parisien est incertain pour Roland Garros.

Une médiatisation difficile à gérer

Les très bons résultats tricolores du début de saison a provoqué une médiatisation très importante de ces 4 jeunes garçons qui a pu géner voire destabiliser ces derniers.
Le fait que 4 français soient dans les 20 meilleurs joueurs du monde (du jamais vu !) a fait naitre chez les médias un enthousiasme extraordinaire, continu, intense et pesant.

Un exemple avant le premier tour de Coupe Davis (encore) avec l'histoire des Nouveaux Mousquetaires (en référence aux Mousquetaires Borotra, Brugnon, Cochet et Lacoste de la fin des années 20 et du début des années 30) soit disant déja partis pour etre l'équipe la plus forte du monde. Ou encore les reportages incessants de Canal + à leur sujet.


Malgré ces deux mois quasi-vides depuis début mars, les Bleus figurent aux 8 (Simon), 9 (Tsonga), 10 (Monfils) et 23èmes places (Gasquet) au classement ATP du 4 mai. Donc cette période n'a que peu eu d'influences sur ce point.

Toujours est-il qu'à maintenant moins d'un mois du grand rendez-vous parisien, il faut désormais que nos Français sortent de cette passe moins avantageuse afin que les résultats reviennent mais aussi que les médias ne décident de retourner leur veste.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 16:18 0 commentaires  

Football - Exceptionnel Barça !

Pour le 158ème "Clasico" de l'histoire, c'était bien plus qu'une rivalité régionale qui se jouait ce samedi soir mais surtout le probable gain du titre en cas de victoire ou match nul du Barça et le possible sacrement du Real en cas de victoire de celui-ci.
Avec les deux équipes presque au grand complet, seuls Pepe (pour le real) et Marquez (pour le barça) étaient absent, on ne pouvait s'attendre qu'à un match de très haut niveau.
Restait tout de même le spectre du (non) match de ligue des champions entre le Barça et Chelsea et la peur que le Real ne refuse à son tour de jouer même si ce n'est évidemment pas sa philosophie.
En ce qui concerne l'état de forme des deux équipes, le Real Madrid était sur une série de 17 victoires consécutives (!) et le Barça, encore engagé en coupe du Roi et en Ligue des Champions venait d'obtenir un match nul à Valence.
C'est dans un Bernabeu tout de blanc vêtu, absolument plein à craquer et survolté que débute le match le plus regardé au monde.
Dès le coup d'envoi, on retrouve un Madrid qui, peut être inspiré par Chelsea en milieu de semaine, commence un pressing de tous les instants. Le premier quart d'heure est de haute volée et les deux formations se rendent coups pour coups. Mais à la 14ème minute, Gonzalo Higuain, le meilleur madrilène, donne l'avantage à son équipe d'une tête smashée au premier poteau à la réception d'un centre parfait de Sergio Ramos qui a littéralement enrhumé Eric Abidal.
A ce moment là de la partie le Real revient à une petite longueur du Barça au classement et peut encore espérer au sacre.
Mais c'est sans compter sur un Thierry Henry des grands soirs. Seulement 3 minutes après le but Merengue, Messi d'une balle piquée géniale isole Henry qui d'un plat du pied trompe Casillas laissé à l'abandon.

Le premier quart d'heure est passé tout comme le pressing du Real qui, peu à peu, s'affaiblit malgré un Lassana Diarra infatigable. Le FC Barcelone peut ainsi développer son jeu tranquillement et permettre à son trident Iniesta-Touré-Xavi de toucher un maximum de ballons.
Le Barça prend l'avantage sur une tête rageuse de son Capitaine Carles Puyol (20 ème minute) à la suite d'un coup franc à l'angle de la surface tiré par Xavi.
Le match est lancé mais il semble que le Real ait déjà lâché prise.

Après plusieurs grosses occasions pour les hommes de Pep Guardiola, le break est fait à la 36ème minute grâce à Messi (sur une autre planète hier soir) qui après une erreur de Diarra dans l'axe hérite du ballon et trompe Casillas d'un petit extérieur du pied.
La mi-temps marque en quelque sorte la fin du calvaire pour les madrilènes... qui malgré ce but de Higuain n'ont rien pu faire face à la maîtrise technique affichée par les Catalans.

La reprise se fait sans aucun changement de la part des deux techniciens.
Le match repart un peu sur le même rythme que la première mi-temps, c'est à dire avec un Barcelone qui confisque le ballon encore une fois.

Mais à la suite d'un coup franc de Robben sur la droite, Ramos coupe la trajectoire du ballon et fait renaître l'espoir dans les rangs de la l'équipe de la capitale. Cet espoir sera de très courte durée car quelques instants plus tard, Henry lancé en profondeur à la limite du hors-jeu par Xavi trompe Casillas sorti hors de sa surface. C'est donc un doublé d'Henry qui réalise un match formidable sur son côté gauche. Henry, toujours très inspiré à Bernabeu, on se rappelle son but avec Arsenal en Ligue des Champions il y a 3 ans.

Après le 4ème but catalan, Bernabeu est silencieux mais le Barça continue de jouer et de marquer tel un rouleau compresseur voulant écraser son rival de toujours !
A la 75eme, Messi grâce à un décalage de Xavi (encore!) trompe un Casillas dégoûté... qui le sera encore plus après que Pique, rappelons-le un défenseur central, vienne inscrire le 6ème et dernier but d'un match incroyable où le FC Barcelone a démontré au monde entier qu'il était la meilleure équipe d'Europe!

C'est donc sur ce score de tennis que s'achève ce Clasico entre les deux cadors du championnat espagnol. Un championnat qui verra le FC Barcelone sacré champion si la logique se confirme. Chelsea est maintenant prévenu. Le championnat en poche, il ne reste maintenant aux Barcelonais plus que la Ligue des Champions à aller chercher pour faire encore plus entrer leur fantastique saison dans l'histoire !

Publié parfredch à 12:33 0 commentaires