F1 Grand Prix de Bahreïn : Analyse


Amis Blogueurs bonjour:

Enfin, la saison a enfin démarré, et nous avons assisté au premier grand prix de la saison à Bahreïn.

Cela fait une quinzaine d'années que je suis les grand prix de formule 1. J'ai donc vu de nombreuses courses à l'intérêt plus ou moins grand. Je dois dire que je ne mets pas ce grand prix dans la catégorie des plus palpitants. La seule chose qu'il a eue pour lui est qu'il était le premier de la saison. Justement, quel gâchis! Après des mois d'une infinie attente, ce fut, il faut bien le reconnaitre une certaine déception. Cerise sur le gâteau, la réalisation du grand prix à été parmi les plus mauvaises depuis l'invention de la caméra! La nouvelle portion du circuit est également calamiteuse : une bosse dangereuse et sans intérêt particulier d'un point de vue du pilotage.

Mais l'avantage de ce grand prix a quand même été de nous montrer le réel niveau des performances des différentes monoplaces.

Bon parlons de la course en elle même. Ah oui juste avant un petit mot sur les qualifs : bravo à Sébastian vettel qui nous a sorti un tour d'extraterrestre. Une seule tentative mais quel tour! Il n'y avait qu'à voir piloter le jeune allemand pour voir que sur un tour ce week-end c'était lui et sa Red Bull Renault les patrons. Cependant ce qui m'a frappé ce sont les écarts entre coéquipiers (sauf Ferrari) au niveau des temps au tour.

Passons au dimanche. C'est toujours particulier comme ambiance les quelques minutes avant le départ. On sent une certaine pression de la part des pilotes et des ingénieurs. "Vais-je réussir mon départ, la voiture va t'elle être fiable? Comment vont réagir les pneus?".

Lors du tour de chauffe les pilotes ont incroyablement fait chauffer leur pneu (beaucoup plus que l'année dernière!). Cela peut se comprendre, les voitures sont très lourdes au départ et avoir des pneus à la température optimale permet d'avoir dès le départ le maximum d'adhérence.

Parlons-en du départ justement. Un des deux moments les plus intéressants de la course.

Ce fut chaud! Bon envol de Vettel, Alonso dépasse judicieusement Massa. (Il partait comme Vettel du côté propre). Rosberg fait un bon départ mais cherche à résister à webber de manière un peu limite, non pas par la virilité du geste mais par des zigzags. Reste que la manœuvre est correcte il a fait un zigzag et non deux (ce qui est interdit). Il en a profité pour passer Hamilton. Schumacher lui a profité d'une certaine confusion au premier virage pour faire le même dépassement sur webber qu'Alonso sur massa à savoir un extérieur du premier virage pour mieux ressortir à l'intérieur du deuxième. Imparable Webber était donc derrière. Parlons en de Webber, l'australien a été victime d'un trop plein d'huile (trop d'huile dans le carter du moteur, que ce dernier « vomit » en la brulant, ce qui donne une épaisse fumé blanche). Ce trop plein a été responsable des malheurs de Robert Kubica et d'Adrian Sutil. Pendant les quelques tours qui ont suivis on a vu Schumacher mettre la pression sur Hamilton mais sans réellement l'inquiéter et Hamilton mettre la pression sur Rosberg tout en ne l'inquiétant pas non plus. Webber quand à lui passa le champion du monde Jenson Button.

Il ne s'est ensuite rien passé jusqu'au changement de pneu (puisque je le rappelle, les ravitaillements en carburant sont interdits cette année). Mais voir un des changements de pneus d’une durée entre 4 et 5 sec c'est impressionnant! A propos, Hamilton passa Rosberg dans les Stands. S'en est suivi une période sans grand intérêt.

C'est alors qu'un peu après le 30ème tour la red bull Renault de Sébastian Vettel a commencé à faire un bruit de V8 de voiture de tourisme. Un son rauque, je dois le dire assez esthétique. Mais elle a surtout beaucoup perdu en puissance. C’est ainsi qu'Alonso au 34ème tour dépassa l'allemand impuissant. Massa fit de même quelques tours plus tard ainsi qu'Hamilton. Encore aujourd'hui on ne sait pas vraiment quel était le problème moteur de Vettel. Certains ont parlé d'échappement : au vu du bruit : plausible, mais pas sur que Vettel ait pu finir la course... d'autres ont parlé de bougies. Impossibles ces dernières n'existant plus en F1 depuis le début des années 80... (Il y a l'équivalent, mais bon personne ne croit à cette thèse.) Red Bull n'a rien dit, si ce n'est que le moteur n'avait pas été endommagé et que l'élément "perturbateur" avait fait perdre entre une centaine de chevaux à la monoplace. C'est ainsi que Fernando Alonso a vogué vers sa 22ème victoire en formule 1. Une victoire avec un brin de chance qui rappellera certains de ses succès en...2005. Il avait été champion du monde à la fin de cette année la.

Bon passons maintenant à l'analyse écuries/pilotes une par une :

Ferrari : 8/10. Bonne performance de la Scuderia qui nous signe ici son premier doublé depuis la saison 2008. Cependant attention à la fiabilité : des soucis en fin de course pour massa et deux moteurs déjà changés : la saison va être longue la fiabilité pourrait être un problème.

- Alonso : 8,5/10. On sent que l'espagnol en avait envie de cette victoire après une année de disette chez Renault. Il dit qu'il aurait attaqué Vettel en fin de course. Attaquer peut-être... dépasser c'est une autre histoire. Il a cependant agit en patron dans son écurie ce weekend et n'a fait aucune erreur.

Massa : 8/10. Le brésilien s'est rassuré, il n'a pas fait d'erreur, s'est qualifié devant Alonso et a fait une course tout à fait honorable. Cependant il faudra veiller au cours de la saison à ne pas se faire enrhumer trop souvent par son coéquipier au premier virage...

McLaren : 7,5/10. C'est un peu déception dans l'équipe. Il y a certes Lewis et son podium, mais la voiture malgré une astuce absolument géniale pour gagner de la vitesse de pointe, la voiture ne peut pas viser à la régulière la victoire... sur ce type de circuit.

Hamilton : 8/10. Hamilton nous a fait du Hamilton, rapide, solide en course tirant son équipe vers le haut. J'en connais quelques un qui doivent s'inquiéter...

Button : 4/10. Largué en qualif, largué en course. Le champion du monde est vite redescendu sur terre. Il s'est fait laminer par un ex retraité qu'il n'a jamais pu passer et par son coéquipier avec qui la comparaison fait très mal. On mettra cela sur le temps d'adaptation à la nouvelle équipe... enfin on l'espère.

Mercedes GP : 7/10 : C'est LA déception du quatuor de la mort. La moins bonne des quatre équipes en termes de performance pure. Il parait qu'elle souffre d'un sous-virage (perte d'adhérence du train avant donc tendance à tirer tout droit dans les virages). Cependant, la voiture a l'air d'avoir une base saine et pourra peut-être mieux évoluer que d'autres...

Rosberg : 8,5/10 : Il peut être satisfait il a battu son coéquipier tout le weekend (sauf pour le meilleur tour en course), qualif solide, course très solide. Il a montré au "kaiser" qu'il était la. Cependant malgré une visible satisfaction on a senti qu'elle était nuancé plus le weekend avançait. En effet Il n'est pas loin...

Schumacher : 8/10 : La note peut paraitre élevé c'est vrai. On attendait tous LE Schumacher, celui qui va chercher un tour au fond des tripes, et qui trouve un moyen pour jouer la victoire à chaque course. Mais l'allemand n'avait pas conduit en conditions de course depuis 3 ans et avait une certaine pression sur les épaules. Il n'a pas fait d'erreur. (Sauf un tout droit en essai je crois). Et s'est rapproché de son coéquipier tout le we. Il ne finit qu'à 4 secs de Rosberg, et fait une très bonne course. A surveiller lors des prochains grand prix...

Red Bull Renault : 8/10 : Indiscutablement la meilleure voiture en vitesse pure, mais avec les défauts et les qualités des voitures de Newey (l'aérodynamicien qui a dessiné les géniales williams Renault et McLaren Mercedes des années 90 (soit 5 titres constructeurs à son actif!). A savoir une vitesse extraordinaire mais une fiabilité... médiocre. A l'époque où l'on pouvait changer de moteur entre chaque séance d'essais ce n'était pas un problème. Avec 8 moteurs pour 19 grand prix c'est un peu plus problématique...

Vettel : 9/10 : L'Homme du we. Souriant, rapide, incisif. Aurait dû clairement gagner le grand prix. Cette fougue, cette façon de partir en tête, il me rappelle un autre allemand qui peut-être lui posera des problèmes cette saison. Mais ce weekend aurait du être le sien. Mention spéciale pour son tour de qualif parfait.

Webber : 5/10 : le button de chez Red Bull. Il s'est fait enrhumer tout le we, a été transparent. Le début de la fin pour l'australien?

Force india : 7,5/10 : Schumi nous l'avait dit il faudra les surveiller. La Force India semble meilleure d'année en année. L'ex Jordan semble suivre la voie de son ainée en se bonifiant, espérons qu'elle finisse mieux.

Sutil : 7/10 : We gaché par l'incident du premier virage mais va jouer les troubles fêtes cette saison...

Liuzzi : 7/10 : un ton en dessous de son coéquipier (comme en fin d'année dernière me direz vous...) mais un bon grand prix tout de même, et puis il marque des points. Un bon deuxième pilote...

Williams: 7/10 : Difficile de savoir si la williams est bien née. Elle a l'air d'avoir comme la Mercedes GP une base saine, un bon moteur Cosworth mais... depuis quelques année la sauce ne prends plus. Les deux pilotes arriveront peut-être à surprendre cette année.

Barrichello : 7/10, il a fait du Barichello quoi... fade et avec un manque de vitesse mais d'une solidité exemplaire. Un bon pilote de transition pour williams...

Hulkenberg : 6,5/10, A fait une erreur pour son premier grand prix, mais sinon a fait un bon we. Celui que l'on annonce comme un génie n'a pas fait de vague... mais il faut se méfier de l'eau qui dort. A surveiller très sérieusement lors des prochains GP.

Renault : 7,5/10 : C'est un peu la surprise de cette année, la Renault semble bien née. Kubica a même été surpris. Du même niveau que la Force india mais avec une marge de progression peut-être supérieure. En tout cas c'est bien mieux que l'année dernière!

Kubica : 7,5/10 We gaché par l'incident du premier virage, mais le pilote s'est montré rapide et solide. Pouvait viser les points.

Petrov : 7/10 L'autre surprise! Un des pilotes payants les plus prometteurs que je n’ai jamais vu... pilote moyen en GP2, il a fait un excellent grand prix et une qualif pas mal. Si il continu sur cette lancée c'est très prometteur... Dommage pour l'abandon.

Torro Rosso : 5,5/10 : la voiture est mauvaise et avec le soutien de red bull de moins en moins grand les temps à venir ne vont pas être simple. De plus, contrairement à l'année dernière (où il y avait Sébastien Bourdais), l'équipe n'a plus de pilote expérimenté pour le développement de l'auto.

Buémi : 6/10 Bon grand prix... a fait ce qu'il a pu avec ce qu'il a. Le suisse a un bon esprit et un bon coup de volant, je reste persuadé qu'il est plein d'avenir.

Alguersari : 2ème meilleur tour en course. Mais Jaime... c'est tout le we qu'il faut aller vite. Fait moins d'erreurs que l'année dernière mais insuffisamment rapide.

Lotus : 5,5/10 : La moins mauvaise des nouvelles écuries. Elles ont finit la course et les pilotes ont fait ce qu'ils pouvaient avec leurs voitures... Carence de vitesse très important, mais on sent qu'un développement est possible.

Trulli : 5/10 A fait ce qu'il a pu avec l'auto...

Kovalainen : Idem que pour trulli

BMW Sauber : 5/10 : plus rapide des "nouvelles écuries" (elle ne part pas cependant de 0 comme les autres), manque encore un peu de vitesse, mais surtout il faut finir les courses!

De la Rosa : 6/10 Globalement un bon We, je pense que son expérience sera très importante pour l'équipe cette saison.

Kobayashi : 5/10 Un ton en dessous de son équipier mais il reste un débutant sur un circuit qu'il ne connaissait pas (au volant d'une F1). Reste à finir les courses. A un potentiel certain.

HRT : (pas de note) : pas de note car comment noter une équipe qui avec les deux pilotes du GP n'a pas fait 20 tours, ni même la moitié de la distance du grand prix. Il faut espérer du mieux pour le prochain grand prix, Rome ne s'est pas faite en un jour. Cependant il faut une progression (même minime) sinon je ne vois pas l'écurie finir l'année...

Senna : A fait un début de course pas mal, mais on ne peut évaluer le brésilien sur si peu de tours...

Chandhok : Avait un rêve: rencontrer Alain Prost. C'est fait et puis il a eu tout le temps de discuter avec...

Virgin : (pas de note non plus) : n'ont pas fait 20 tours non plus. Branson (le grand patron) doit mesurer la pleine mesure de la difficulté de monter une écurie de F1... Sinon la voiture est jolie et dans le rythme de la lotus... la fiabilité en moins.

Glock : Belle passe d'arme avec la Lotus de trulli ou Kova je ne sais plus mais n'a pas suffisamment tourner pour pouvoir avoir un réel avis sur lui.

Di Grassi : L'autre brésilien débutant a clairement fait ce qu'il a pu.

Le bilan :

On ne peut vraiment tirer trop d’enseignements de ce premier grand prix. Je pense que nous aurons clairement un panorama de ce qu’il en est après le Gp d’Espagne. Cependant il est clair que Red Bull et Ferrari ont un léger avantage… Le Gp d’Australie devrait être plus animé que celui de Bahreïn et la météo prévoit de la pluie pour dimanche. Un we prometteur en somme…


Photo : Fernando Alonso dépassant Massa, le trop plein de Webber juste avant que Schumacher ne le passe.

© Sutton Images


ps: Bon Grand Prix d'Australie!

Publié parMHL à 21:57 0 commentaires  

Rugby : Grand Chelem - On l'attendait, ils l'ont fait !



Au terme d'un match âpre et joué sous des conditions dantesques contre nos meilleurs ennemis Anglais, le XV de France remporte le 9ème Grand-Chelem de son histoire.
Assurés de la victoire dans le tournoi après la défaite de l'Irlande face à l'Ecosse, les joueurs de Marc Lièvremont sont allés au bout d'eux-memes pour vaincre la Rose, redoutable hier, sur le score de 12 à 10.

Retour sur un Tournoi des 6 Nations maîtrisé de bout en bout où l'on a pu constater la naissance d'un groupe à l'avenir on l'espère radieux.

Un Tournoi Maîtrisé

L'aventure commence le dimanche 7 février dans la grisaille d'Edimbourg. Les Bleus l'emportent alors sans convaincre 19 à 8, grâce à deux exploits de Bastareaud, contre une Ecosse accrocheuse comme tout au long du tournoi. Mais lors d'un premier match à pression, le principal reste le résultat en dépit de la manière.

Car la manière est au rendez-vous une semaine plus tard au Stade de France face au XV du trèfle. Après un début de match d'une intensité extrême pendant lequel les Irlandais ont failli prendre l'ascendant, les Français à la faveur d'un pack et d'une mêlée énormes asphyxient petit à petit les Verts. Score final 33 à 10 dans cette rencontre référence pour la bande à Dusautoir contre les champions d'Europe en titre invaincus depuis 13 matchs à l'époque.

L'équipe est inchangée pour le déplacement à Cardiff, préparé dans l'euphorie du défi contre l'Irlande. Il fallait alors confirmer, chose peu évidente dans l'histoire du sport français et depuis que ce nouveau staff est en place (jamais 3 victoires consécutives en effet).

La première mi-temps est à sens unique comme en témoigne le tableau d'affichage à la pause (0-20). Sur leur lancée, les Français anéantissent l'enthousiasme des Gallois et interceptent deux ballons qui vont à l'essai grâce à Palisson et Trinh-Duc. La défense inversée proposée par les Bleus est fatale aux Diables Rouges. Ces derniers confirment leur surnom lors du second acte, d'un tout autre acabit puisqu'ils le remportent 20 à 6 avec deux essais. Les Tricolores ont plié mais n'ont pas rompu. Ils s'imposent de six points (20-26).

La rencontre face à l'Italie deux semaines plus tard est une formalité tant l'entame de match est parfaite, ne laissant aucun espoir aux Transalpins. Elle permet également de tester le virevoltant Castrais Marc Andreu et de laisser au repos Bastareaud, pas ménagé depuis son retour à la compétition, ceci en vue du dernier match contre l'Angleterre. 6 essais à 2 pour un score fleuve de 46 à 20.

Le Grand-Chelem se jouait donc hier, devant 80 066 spectateurs (record à Saint-Denis), sous une pluie battante contre la "perfide Albion". Un drop de Trinh-Duc lance le match avant que l'arrière Foden n'aille en terre promise et ne douche encore plus froidement les Tricolores. Mais aidé par un public extraordinaire, le XV du Coq ne panique pas et reprend la main sur le match en dominant sur les fondamentaux, notamment la mêlée ce qui pousse à la faute les Anglais. Parra convertit au pied. 12-7 à la pause.

La seconde période est stressante car les Anglais, formidables compétiteurs, sont dangereux et la France tendue par l'enjeu. Celle-ci ne procède plus que par "pick and go" au ras tels des Brittaniques tandis que l'Angleterre joue à la française. Malgré l'entrée de Johnny Wilkinson, le collectif français tient, la gestion pragmatique des conditions a fonctionné (12-10). La France remporte le Grand-Chelem.

La Naissance et la Victoire d'un Groupe

Si la France a pu glaner ce 9ème Grand-Chelem, c'est bien sur grâce à la force de son collectif et à l'état d'esprit qu'il règne dans cette équipe. La bonne ambiance, le sérieux et la rage de vaincre transpirent sur le rectangle vert à chaque sortie du XV. Le symbole de cette solidarité est le pack des avants, irrésistible dans tous les matchs, permettant aux trois quarts de s'exprimer au mieux et emmené par Servat, Nallet et Dusautoir.

C'est une évidence, Lièvremont, N'Tamack et Retiere ont trouvé leur groupe, tout du moins leur formation type ainsi que leur Capitaine en la personne du Black Destroyer Dusautoir aussi bon sur le terrain qu'en dehors.

En effet, dix joueurs ont joué tous les matchs du Tournoi, le 8 de devant semble s'imposer, la charnière également, la paire de centres et Poitrenaud à l'arrière aussi. Seuls les postes d'ailiers restent plus ouverts suite à la compétition et en considérant le vivier français à ce poste. Bref, les positions paraissent établies et claires dans la tête du sélectionneur, une grosse ossature se dégage en vue de la Coupe du Monde en 2011.

Ce qui est intéressant est que chaque nouveau est de suite intégré, comme Lapandry ou Andreu ce qui provoque une osmose entre jeunes prêts à en découdre et anciens expérimentés tels Harinordoquy (3 Grands-Chelems) ou Jauzion ("le papa des lignes arrières") toujours aussi morts de faim.

Un Futur Prometteur

Une chose est sure, si le XV de France poursuit dans cette voie, il sera l'un des favoris en Nouvelle-Zélande. Mais le chemin est long, les blessures possibles (ex: Michalak, Elissalde, Rougerie...ces dernières semaines) et l'excès de confiance vite arrivé pour une France toujours meilleure outsider.

Toujours est-il que cette équipe a trouvé une âme qu'elle a greffé à son talent, que son réservoir est important et que son staff fait un travail remarquable dans une grande sérénité et avec beaucoup d'intelligence. Les Bleus sont arrivés à maturité.

Tout est donc réuni pour que cette équipe continue ainsi, espérons le. Le rugby français a un avenir qui se veut radieux.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 18:35 0 commentaires  

Formule 1 2010 : C'est parti!

Bonjour à tous! Tout d'abord laissez-moi me présenter, je suis Mo, nouveau venu sur ce blog grâce à l'accueil chaleureux de mon compère Miklu. Je me consacrerai essentiellement à l'actualité de la Formule 1.

Merci d'être indulgent au début, les articles s'amélioreront avec le temps.

2010 : Un championnat incroyablement attendu.

Dans l'histoire de la Formule 1, de nombreuses saisons ont été longuement attendues par les fans. Mais celle-ci a un caractère bien particulier. En effet, tout d'abord il faut noter la présence de quatre nouvelles écuries :

- BMW Sauber (qui n'a plus de BMW que le nom officiel vu qu'elle court avec un moteur Ferrari). Cette équipe a fait des essais hivernaux très prometteurs en se plaçant régulièrement en haut de la feuille des temps. Il est vrai qu'elle bénéficie de tout le travail de recherche effectué l'année dernière par l'équipe BMW qu'elle a racheté. Les pilotes sont Pedro de la Rosa et Kamui Kobayashi.

A vrai dire l'équipe Sauber n'est pas complètement nouvelle en Formule 1 car elle a déjà participé au championnat du monde entre 1993 et 2005... Avant d'être racheté par BMW.C'est dans cette écurie qu'a débuté le champion du monde 2007 Kimi Räikkönen en 2001.

- Lotus. La légendaire équipe Lotus est de retour. Elle n'a plus grand chose à voir avec son illustre ainée. (7 titres des constructeurs et 6 titres pilotes!). Elle dispose principalement de capitaux malais. Mais la volonté de faire revivre "l'esprit" de l'écurie qui inventa entre autre le châssis monocoque, qui fut la première équipe de F1 à avoir des ailerons (Monaco 1968), et qui inventa les célèbres "jupes" assurant un effet de sol extraordinaire.

Pour s'assurer une progression rapide, l'écurie qui part pourtant de zéro, a embauché le célèbre directeur sportif Mike Gascoyne. La T127 aura comme pilotes : Jarno Trulli et Heikki Kovalainen.

- HRT et Virgin Racing. Deux équipes partant de rien et dont on ne sait pas grand chose. La Virgin a été entièrement conçu par ordinateur (sans soufflerie) et l'HRT sort un peu d'on ne sais où. Ces deux équipes vont surement éprouver de nombreuses difficultés.

Au delà de ces quatre nouvelles écuries, deux noms de légendes viennent compléter cette saison 2010 : Senna et Schumacher. En effet, le neveu du légendaire pilote brésilien fera ses débuts au grand prix de Bahreïn sur l'HRT. Et le septuple champion du monde allemand vient entamer une deuxième carrière chez... Mercedes GP.

Il y aura donc 4 champions du monde cette année sur la grille (une première depuis 1999): Michaël Schumacher (7 titres: 94, 95, 2000, 01, 02, 03, 04), Fernando Alonso (2 titres: 2005,06), Lewis Hamilton (1 titre: 2008) et Jenson Button (1 titre 09). Sans oublier le jeune prodige survolté allemand qui lui ne rêve que du titre : Sébastian Vettel.

Enfin les pneus avant seront plus étroits et les ravitaillements en carburants interdits durant la course. (Les voitures partent donc avec le plein au départ) Voilà qui devrait nous assurer d'une excellente saison 2010!

Publié parMHL à 16:49 0 commentaires  

Tennis - Caroline, étoile montante...

Depuis bientôt 2 ans, et la retraite (avortée depuis) de Justine Henin, le tennis féminin se cherche une numéro 1. Pas moins de 11 changements de leadership ont eu lieu depuis ce 19 mai 2008 dont les passages éphémères des serbes Jankovic et Ivanovic...
Et voilà que depuis quelques mois, Carolina Wozniacki, se rapproche de manière de plus en plus insistante du sommet de la hiérarchie mondiale. Au prochain classement de la WTA, lundi 22 mars, elle montera pour la première fois sur la 3eme marche du podium. Portrait...

Un destin écrit

Comment cette jeune danoise d'origine polonaise aurait elle pu ne pas devenir sportive de haut niveau? Avec un père ancien joueur de football professionel, une mère ancienne membre de l'equipe polonaise de Volley Ball et un frère footballeur évoluant à Frem, en deuxième divison au Danemark, elle se devait d'en faire autant. Cette magnifique demoiselle (1m77, 58kg) né le 11 juillet 1990 à Odense ne s'est pas contenté de faire "juste" aussi bien...

Une carrière précoce


La belle blonde toucha sa première raquette à l'age de 7 ans, son père étant son premier coach. Dès son adolescence et les premiers tournois juniors, elle se fit remarquée. A même pas 15 ans, elle ouvrit son palmarès par une finale junior a l'Open d'Australie. L'année suivante, elle continua sur sa lancée en remportant son premier "grand" titre à Wimbledon junior, ainsi qu'en effectuant une autre finale à l'US Open en faisant preuve déjà d'une excellente défense et d'une couverture de jeu exceptionnelle.

Mais ce petit bout de femme de 16 ans voulait déjà faire son entrée dans la cour des grandes et dès 2007 elle participe a ses premiers tournois du grand chelem. Cette saison qu'on pourrait appeler "de transition" ne va guère lui réussir mais lui permettra néanmoins d'engranger de l'expérience en côtoyant les meilleures joueuses mondiales (comme lors de sa défaite face a Venus Williams en demi finale à Tokyo (6-3/7-5)) et de faire son entrée dans le top 100 (64ème).

Les premiers titres

Lors de l'année 2008, a à peine 18 ans, la belle longueur de balle de Caroline Wozniacki va alors lui permettre de réaliser ses premières grandes performances en accrochant plusieurs lignes a son Curriculum Vitae.

Les grands chelems ne lui sourissent peu. En effet, elle connait quatre échecs (deux en 16ème, deux en 8ème) contre les serbes Ivanovic (Melbourne, Rolland Garros) et Jankovic (Wimbledon, US Open).


Mais la danoise ne se laisse pas abattre par le sort facétieux en dominant les tournois de Stockholm (Tier IV), New Haeven (Tier II) et Tokyo (Tier III). Elle n'est pas loin de conclure son année par une victoire lors du prestigieux tournoi de Luxembourg mais elle doit s'incliner contre Elena Dementieva après de nombreuses balles de match non converties...
Elle termine alors la saison a la 12ème place mondiale, a deux pas du top 10.

La confirmation

Le classement de la jolie danoise ne lui permet maintenant plus de jouer sur l'effet de surprise face aux cadors du circuit. Ses adversaires se méfient maintenant de son intensité de balle, de sa régularité et de sa capacité à ne pas faire de fautes.


Les grands chelems ne lui réussissent pas plus que l'année précédente. Lors des trois premiers (Melbourne, Rolland Garros et Wimbledon), elle n'arrive pas à produire le jeu correspondant à son classement et s'incline encore lors des 8èmes ou 16èmes de finale. Elle accroche néanmoins 5 finales et 3 nouveaux titres a son palmarès.


Et la confirmation qui se faisait tant attendre arrive enfin. Lors de l'US Open, elle se hisse jusqu'en finale, en sortant Kuznetsova, où elle doit s'incliner contre la revenante Kim Clijsters (7-5/6-3) malgré une défense impressionnante face au jeu puissant de la belge. Cette finale apporte un vent de fraicheur pour le tennis féminin, grâce au beau jeu huilé de Carolina, qui s'oppose au "tout en puissance" de plus en plus de tenniswomen.


Au niveau du classement, elle continue son irresistible ascension en se placant à la 4ème place mondiale avant ses 20 ans, performance de haut vol.

A suivre...

Le début de saison 2010 de la droitière est plus poussif qu'a l'accoutumée, avec un nouveau statut à assumer. Elle s'incline en 8ème de finale a l'US Open mais conserve sa 4ème place à la WTA. Mais grâce à son expérience, bien qu'encore très jeune, Carolina a su rebondir très vite et dispute demain sa première finale de Tier I à Indian Wells, contre Jelena Jankovic. Même si défaite il y a (ce que l'on ne lui souhaite pas), elle doublera Svetlana Kuznetsova et Dinara Safina au classement mondial, et s'emparera ainsi de la deuxième place dès lundi prochain.


Si la danoise, qui a élu résidence à Monaco, continue d'évoluer à cette vitesse folle, c'est une numéro 1 mondiale en puissance à coup sur. Sa marge de progression est encore énorme à même pas 20 ans... Sera-t'elle la grande championne du tennis féminin que tout le monde attend depuis le déclin de la belge Justine Henin? Seul l'avenir nous le dira...

Publié parAnonyme à 14:54 0 commentaires  

Athlétisme - Tamgho déploie ses Ailes


Hier soir, sur les coups de 17 h à Doha, Teddy Tamgho n'a pas seulement réussi l'incroyable performance de devenir Champion du Monde en salle, il a aussi au terme d'un triple saut somptueux battu le record du monde de la discipline.

Deux ans après ce même titre en plein air chez les juniors, le parisien de 20 ans, licencié au CA Montreuil s'est ainsi dévoilé de la plus belle des manières aux yeux du grand public et se positionne comme LA future star de l'athlétisme français.

Teddy n'est pas arrivé à ce niveau par hasard bien que son succès d'hier soir laisse sans voix. Je dirais même que l'on attendait avec impatience le jour de son premier coup d'éclat chez les seniors. Ce surdoué d'1 m 87 pour 82 kilos est l'archétype du sauteur : rapide, félin, doux sur ses appuis et extrêmement puissant naturellement, notamment grâce à ses cuisses. Le travail effectué avec sa cellule est également remarquable depuis plusieurs années. Il ne faisait donc aucun doute que son heure arriverait tôt ou tard. Et celle-ci arriva ce 14 mars 2010, jour où l'homme de la capitale prit son envol.

Il permet également à l'équipe de France de repartir avec un titre suprême, elle qui réalisait jusque là de piètres championnats.

17 m 90 en 3 bonds.

Certes il reste loin de la marque improbable détenue par le goéland Jonathan Edwards en plein air (18, 29m), mais la sienne devient la référence désormais en salle. Il atterrit sept centimètres plus loin que l'ancien record codétenu par Olsson et le cubain Urrutia.
Des cubains, il en devance deux justement sur le concours d'hier à savoir Betanzos (17, 69m) et Giralt (17, 36m). Le revenant et vieillissant Christian Olsson est 4ème (17, 23m) bien que toujours aussi esthétique sur le sautoir.

Teddy Tamgho est donc allé chercher ce titre et ce record, avec les tripes, au mental, sur son 6ème et dernier essai. On espère que Doha sera le début d'un règne sur le triple saut mondial pour celui qui est d'ors et déjà le Prince de l'athlétisme tricolore.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 19:40 0 commentaires  

J.O suite Bilan : Les Déceptions



Après avoir relaté les réjouissances françaises de cette quinzaine blanche, passons désormais aux choses qui fâchent. Si dans les disciplines précédemment évoquées les favoris ont failli, ils ont parfaitement été rattrapés par des outsiders profitant profitant du jour-J pour se dévoiler.

Cela ne s'est malheureusement pas répété pour l'équipe de France de ski alpin.

Arrivée au Canada avec de grosses ambitions et une délégation fournie, les skieurs français n'ont jamais paru dans le coup et même capables de combattre pour la médaille. Les épreuves de vitesse ne débutant pas de la meilleure des façons, la pression s'est de jour en jour greffée sur les épaules de tous les skieurs avec la peur du zéro pointé en prime. Résultat : nos deux plus belles chances à savoir Aubert et Lizeroux sur les slaloms n'ont pu retranscrire cette pression en rage de vaincre comme on l'aurait espéré.

Il ne s'agit pas de jeter tout le travail de cette année car les résultats sont présents en coupe du monde (16 podiums, 4 victoires). Il s'agit de s'interroger sur la préparation de cet évènement planétaire qui pour nos athlètes semblait "une course comme les autres". J'ai souvent entendu ce discours "il n'y a pas que les J.O pour nous skieurs, Eurosport nous suit toute l'année, le titre olympique n'est pas un graal". Ne serait-ce pas également le cas des biathlètes par exemple ? Pourtant, pour eux, les J.O c'est plus fort que tout.

Il ne faudrait pas que le ski alpin snobe cette compétition à l'avenir et il n'y avait qu'à voir l'incompréhension d'Antoine Deneriaz à ces dernières paroles pour se rendre compte du léger malaise.

Un autre malaise, celui dans lequel s'est retrouvée l'équipe de France de sports de glace. Le fiasco de Brian Joubert, désormais le "petit con" le plus célèbre de France, a plongé l'athlète et la fédération toute entière, de par l'intervention de son Président, dans une polémique jamais vu auparavant. L'entière préparation et personnalité du champion a été remise en cause par la direction et par lui meme dans une autocritique à chaud d'une rare violence et sincérité dans le milieu du sport.

Isabel Delobel et Olivier Schoenfelder ont eux tiré leur révérence à la compétition tout en classe, le mot qui définirait le mieux leur couple toujours aussi séduisant.

Coup de chapeau également à notre équipe de curling et à Alexis Contin qui a trop discrètement pris une formidable quatrième place sur 10 000m en patinage de vitesse.

Ces Jeux Olympiques de Vancouver furent donc bons pour la France avec un record de médailles égalé. Cependant, le petit nombre de titres olympiques (deux) nuance le bilan quantitatif de podiums. C'est en effet la limite de ces Jeux des outsiders car ceux-ci n'ont pas la faculté par la suite de l'emporter, peu habitués à jouer les premiers rôles. Ils se "satisfont" donc de la médaille au lieu d'aller chercher la victoire ce qu'aurait fait un favori dans la même position.

La jeune génération est prometteuse et importante en nombre, quatre ans c'est long et je n'aimerais pas me vieillir trop vite, mais Sotchi est quand même d'ors et déjà en ligne de mire et j'ai personnellement hâte d'y être.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 21:49 0 commentaires  

JO Vancouver : Le Bilan Français



Après 15 jours de compétition tous plus intenses les uns que les autres, se sont terminés sur le sacre du Team Canada en hockey sur glace et dans la fête ces jeux olympiques de Vancouver. Une fin parfaite donc pour un peuple qui a réussi son pari ainsi que ses J.O. En effet et comme l'a dit le Président du C.I.O Jacques Rogge, ces Jeux furent un succès.

Que ce soit sur le plan sportif avec des performances, suspenses, spectacles incroyables ou dans les tribunes ainsi que dans la ville même, la convivialité et la chaleur ont marqué l'évènement. Ce ressenti à des milliers de kilomètres du lieu et simplement de par la retransmission impeccable de France Télévisions n'est sans doute rien comparé à l'ambiance qui régnait chez nos cousins canadiens. Ceux-ci ont une fois de plus montré leur amour du sport, leur talent en remportant le classement des nations et leur hospitalité légendaire désormais.

Toutes les bonnes choses ont une fin même si l'on aimerait qu'elles durent indéfiniment et nos essaierons d'en faire le bilan (très tardif pardon), calmement, de ce vent de fraîcheur qui fit du bien aux sens et au temps.

Merci au Biathlon et au Snowboard

Six médailles pour le biathlon, trois pour le snowboard, on peut dire que ces disciplines ont à elles seules porté l'équipe de France olympique durant cette quinzaine. Elles ont aussi contrebalancé le fiasco du ski alpin et des sports de glace sur lesquels nous reviendrons.

Ski Nordique :
Grand pourvoyeur de médailles depuis Albertville, le biathlon n'a pas failli à sa réputation à Vancouver.

Dès le premier jour, Marie Dorin va chercher sur le sprint une médaille de bronze surprise. La jeune femme pleine de spontanéité a permis à toute l'équipe de parfaitement se lancer. 24 heures plus tard, c'est le discret et travailleur Vincent Jay qui dégaine et skie le plus vite sur le 10kms sprint messieurs. Le français le moins attendu remporte à 24 ans l'or olympique. S'en suivent deux médailles de bronze sur les poursuites du même Vincent Jay et de Marie-Laure Brunet, tous deux fiancés.

Quatre médailles en quatre courses et déjà un record égalé par rapport à Turin. Celui-ci sera battu lors de la Mass-start hommes lorsque l'avion Martin Fourcade prit son envol. Inarretable sur la piste, le petit frère de Simon décroche l'argent malgré trois fautes au tir et ce pour son premier podium élite. Ce feu d'artifice des biathlètes se clôture avec la seconde place du relais féminin composé de Brunet, Becaert, Dorin et Bailly qui effectue sa dernière saison et qui porta le drapeau français lors de la cérémonie de clôture. Un regret, il est pour Simon Fourcade et Vincent Defrasne qui repartent sans breloques de Whistler.

Ce bilan de cette discipline malgré le peu de licenciés est tout simplement fantastique.

La réussite de ce sport contraste avec la déception des fondeurs.
Vaillance, prises de responsabilités et efforts n'ont pas suffi pour accrocher un podium pour Vittoz et sa bande. A leur niveau tout au long de la quinzaine, les français sont soit tombés sur plus forts qu'eux ou ont soit joué de malchance dans les moments cruciaux pour espérer une médaille. Toujours est-il que le ski de fond tricolore ne s'est jamais porté aussi bien, a porté haut les couleurs françaises et peut être fier du travail effectué depuis un peu plus de 10 ans. Toutefois, la tristesse de voir un champion aussi exceptionnel que Vincent Vittoz échouer encore aux pieds du podium est réelle.

Jason Lamy-Chappuis (photo) est le seul de nos favoris pour l'or à avoir tenu son rang. 5ème du saut sur le petit tremplin, il réalise une course de fond parfaite, tout en attente et en tactique, avant de régler tout le monde dans les derniers hectomètres et notamment l'américain Johnny Spilane. "Jez" rejoint Fabrice Guy au palmarès. Le jeune homme de Bois d'Amont est LE français de ces J.O de par sa simplicité, sa sympathie et sa décontraction. Floué dans l'autre épreuve individuelle par l'organisation, il faillit également emmener le relais sur le podium.

Ski Acrobatique et Ski Cross

En ski de bosses, Guilbaut Colas est passé tout près. Premier de la qualification et impressionnant, puis le plus rapide en finale, il contrôle mal son second saut et la sanction des juges est immédiate. Dommage.
Pour sa première apparition, aux Jeux, le ski-cross n'a pas déçu. Encore plus spectaculaire que le snowboard cross, la discipline nous a offert une médaille de bronze par Marion Josserand alors que tout le monde attendait Ophélie David, victime d'une chute.

Snowboard

Honneur à Mathieu Bozzeto, 36 ans, qui en slalom géant parallèle rapporte à la France sa dernière médaille, bronzée, mais peut etre celle la plus tintée d'émotion. En souvenir de Karine Ruby, le vétéran est allé chercher au mental cette récompense de toute une vie, après tant de places d'honneur. Un coup de coeur.

En snowboard-cross, ce sont encore les outsiders qui ont brillé. Pierre Vaultier, leader de la coupe du monde, et les frères De Le Rue défaillants, c'est le jeune Tony Ramoin qui gravit la 3ème marche du podium tout en opportunisme. Chez les filles, Deborah Antonioz la snowboardeuse des Gets décroche l'argent profitant de deux chutes en finale.

Même s'il repart sans médaille d'or de Vancouver, le snowboard français a réussi ses Jeux et perpétue le traditionnel succès de ce sport pour notre nation.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 18:59 0 commentaires