EDHEC-Une fin de course honorable...qui laisse nourrir des regrets


Vendredi soir, publication des résultats finals. Sur les 150 distribuées, la 44ème place nous est attribuée. Une place qui ne reflète pas notre vraie valeur au vu de nos deux derniers jours de course. Récit des dernières étapes.

Tout d'abord, celle de jeudi, annoncée comme étant la plus dure. Au programme,une course d'orientation dans les magnifiques dunes de sainte marguerite, un parcours en canoë de 6km et pour finir une nouvelle course d'orientation pédestre. Les 3 courageux du jour (Vincent, Clément et Maxime) s'en sortent de belle manière avec une 5ème place, à seulement 4 minutes de la tête de course grâce à un beau parcours en canoë, dompté par les biceps de Clément et Maxime, les pagayeurs et la voix de Vincent, le barreur à la limite de l'hypothermie. Parti en 87ème position lors du départ différé, ils arrivent seconds à l'arrivée, une remontée fantastique de 86 équipes, soit 258 concurrents! S'en suit un retour au village, une douche et une séance de massage pour les 3 phenomènes du jour. Pour conclure cette journée inoubliable, un barbecue offert par nos amis de Roubaix était alors le bienvenue.

Épilogue d'une semaine chargée en émotion, entre joie et déception... Vendredi dernière étape avec au programme un run and bike à trois de 8km puis une course d'orientation dans la ville de Locronan. Sous un cagnard fou, comme depuis le début de la semaine, nos 3 valeureux coureurs s'en donnent à cœur joie sur un parcours au relief exigeant et où bon nombre d'équipes vont se bagarrer pour les 18 places de finalistes. A l'arrivée ils empochent une sixième place, nouvelle preuve de leur réel niveau.

Sur 6 étapes nous finissons donc 4 fois dans le top 6 avec en prime 2 victoires.

En conclusion, nous avons passé une superbe semaine sous le soleil brestois, avec évidement beaucoup de regrets, mais nous pouvons nourrir des ambitions certaines pour la prochaine édition. Nous remercions encore nos sponsors, Monsieur Bernard SAUGEY, sénateur de l'Isère, Apica 3s et MF Sport, sans qui il aurait été impossible de participer à cette course croisière EDHEC 2010. Merci aussi à vous tous de nous avoir suivi par le biais de ce site.

Rendez vous donc l'année prochaine au Sables D'olonnes en espérant que d'autres équipes ilepsiennes se joignent à nous afin de partager des moments inoubliables et de représenter notre école avec un effectif encore plus fourni.

Publié parAnonyme à 14:06 1 commentaires  

EDHEC-Un doublé historique


Commençons par les choses qui fâchent... Départ d’étape, mardi midi, affichage des résultats de la veille, et le verdict tombe. Il est dur, très dur... En effet nous sommes très loin de nos espérances affichées, pointant a plus de 2 heures de la tête de course. Le moral en prend un coup, mais il faut se remotiver pour l’étape du jour qui s’annonce très difficile... Un sandwich avalé avant le départ fera l’affaire.

C’est alors parti pour plus de 10km de course a pied enchainé avec plus de 10km de run and bike également... Très vite, après un départ de masse, l’équipe du jour (Vincent, Clément et Maxime) se retrouve en tête. Elle ne la quittera pas tout au long du magnifique parcours d’orientation dans les sentiers du littoral breton, et ce jusqu’au 10ème km. C’est alors que l’énergumène Clément se trouve perturbé par des soucis intestinaux et se trouve dans l’obligation de prendre quelques minutes pour évacuer. Nous perdons alors le leadership pendant quelques minutes, mais nous revenons rapidement après la transition course à pied/run and bike sur nos amis du COE (Collège ostéopathique européen) de Cergy qui s’étaient emparés de la première place. Une coopération se met alors en place afin de combler l’écart avec les premiers au classement général et de distancer les militaires, qui revenaient sur nos talons. La fin de course approche donc et nous redoublons d’effort pour franchir la ligne d’arrivée victorieux.

Une 2ème victoire sur 3 étapes donc, l’ILEPS commence à faire parler d’eux... Le temps de bronzage sur les pelouses du fort de Berthaume, avec une vue imprenable sur la mer et la pointe du raz, et la séance d’ostéopathie étaient alors les bienvenues. Après une interminable attente pour se restaurer, la soirée bivouac continua autour d’un feu de joie et d’un concert de pure tradition locale. Sonna alors l’heure de la nuit tant méritée pour nos 5 athlètes qui devront repartir de plus belle le lendemain.

Au petit matin, après une nuit bien courte, nous avalons un petit déjeuner sommaire offert par l’organisation avant de rechausser les souliers adéquats. Avec un départ d’étape en différé, les 3 flèches de Ruddy atteignirent la cible et donc Loïc et Maxime évitèrent les tours de pénalité à vélo. Commença une course d’orientation escarpée de plus de 8km, dans laquelle nos acolytes s’en sortir de belle manière en validant toutes les 13 balises inscrites sur la carte. Le résultat de l’étape n’étant pas encore dévoilé, nous préférons restés prudent sur nos commentaires ! Suite de nos aventures demain avec surement l’étape qui peut créer le plus d’écarts...

Publié parAnonyme à 18:17 1 commentaires  

EDHEC- L'étape en jaune!


Le Menu du jour? Alors en entrée ce sera 15km de vtt, une descente en rappel comme plat de résistance, 20 km de vtt en guise de dessert et 1 course d'orientation de 4km, la cerise sur le gâteau. Et tout ça, bien sûr, dans un restaurant 3 étoiles au guide Michelin. Récit de l'étape par nos 3 valeureux camarades du jour, Loïc, Ruddy et Clément.


Comme tout menu qui se respecte, nous allons commencer par le hors d'œuvre. Un hors d'œuvre qui était à deux doigts de se transformer en hors course... En effet, après un départ en tête de course grâce au classement du prologue, nos trois rouleurs arrivèrent en première position à la 3eme balise, synonyme de fin du parcours de 15km inaugural. En première position certes, mais sans avoir validé les deux premières bornes... Les courageux du jour avaient faim, et se resservirent donc d'entrée... Résultat, marche arrière sur 10km jusqu'à la première balise en passant par la seconde, et re-marche avant sur 10km. 35km au lieu de 15, belle performance en effet!

Passons donc au plat principal mes amis, une descente en rappel le long d'une falaise sur une trentaine de mètres, sensations garanties pour notre Loïc national! Ce plat avalé en une bouchée permit à nos champions de voir venir le dessert, 20km de vtt! Et ce ne fut pas une mince affaire, dans un parcours si dur que je vous décrirais plus loin, lors du café.

Arrivée en haut du sommet de l'Armorique, le Ménez Hom, les rouleurs se muèrent en chercheurs. C'est alors qu'ils continuèrent leur remontée fantastique, en dénichant 22 des 23 balises dissimulées dans la garrigue locale pendant l'heure qui leur était impartie. Et comme si la cerise ne leur suffisait pas, ils avalèrent le noyau en allant chercher au courage deux balises optionnelles et s'en sortirent donc avec 20 minutes de bonus au final de l'épreuve.

Chose promise, chose due, la description de l'étape pour le café... Un parcours ahurissant avec des rivières et torrents à traverser, pentes vertigineuses et autres ascensions du Ménez Hom (par sa face ouest, bien connue des grimpeurs comme étant la plus dure, et de même acabit que celle de l'alpe d'huez) digne de la très belle organisation de cette épreuve des étudiants de l'EDHEC.


Pour le classement de cette étape, il faudra repasser à l'heure du goûter, ceux-ci n'ayant pas encore étés publiés! Et pour conclure, cette étape en jaune nous a démontré ce que pouvait ressentir lance Armstrong pendant 7 longues années.


Bon dîner à toutes et à tous...

Publié parAnonyme à 19:11 1 commentaires  

EDHEC-Un départ en fanfare



Aujourd’hui première épreuve de la 42eme édition de la course croisière EDHEC, qui consistait à un parcours de 700 m en course à pied en côte suivi d’une course d’orientation pour finir par le retour des 700m a pied. Les trois nominés pour s’y coller (Vincent, Clément et Maxime) ont su, avec un look qui a su tromper l’adversaire (tongues, marcel, lunettes de beaux gosses et tout et tout) dominé de la tête et des épaules l’étape inaugurale. Qui aurait pu soupçonner un seul instant que cette joyeuse bande allait décrocher la tête du classement lors du prologue?

Et bah surement pas les militaires qui faut bien l’avouer avaient un peu la rage ! En effet, les favoris de l’épreuve ont « malencontreusement » oublié de valider une balise dans leur prologue. Et c’est donc avec les beaux maillots jaunes de leader et sous les applaudissements que nous sommes montés sur le podium, en défrayant la chronique. En espérant que l’étape de demain nous soit tout aussi favorable.

On peut donc en conclure que le moral de l’équipe est au beau fixe et a su s’imposer direct et surtout imposer son style. N’est ce pas BOB ? (total look de la croisette pour notre cher ami) Donc voilà très bonne journée en perspective. A vous les studios.

Publié parAnonyme à 19:06 1 commentaires  

EDHEC-Une arrivée mouvementée


Ça y est, c’est fait, nous voilà à Brest. Après plus de 6h de route avec une rencontre inopinée avec les gendarmes normands pour certains et plus de 4h de train debout pour d’autres, le sommeil fut le bienvenue.

Entre tant, il fallut tout de même monter notre domicile dans la nuit noire, pas une mince affaire. Mais avec l’aide de la 206, ses pleins phares, et de jeunes filles bien aimables nous sommes arrivés à nos fins avant 22h30, heure fatidique (sortie maximale du camping en voiture) pour aller déguster un diner aux saveurs locales à l’occasion de l’anniversaire de papa Bob. De bonnes galettes et crêpes remplirent nos estomacs, et un bon cidre fermier artisanal assécha notre soif. Tout ça pour un rapport qualité/prix plus qu'honorable qu’on a peu l’habitude de trouver en région parisienne.

Les 6km du retour se firent sans encombre jusqu’à la magnifique tente de l’emplacement 132 où la joyeuse compagnie s'endormie sans encombres mis a part le malheureux Vincent qui trouva le confort du tapis de sol un peu rustique.

Au programme de la journée, bronzage sous le beau soleil breton (non non ce n’est pas une blague), courses et inscriptions.

Suite de nos péripéties au prochain épisode, lorsque que la compétition aura pris le dessus sur les vacances.

Publié parAnonyme à 11:55 0 commentaires  

Golf - Masters d'Augusta (8-11 avril, Géorgie, USA)


Pendant quatre jours, les meilleurs joueurs du monde vont devoir s'affronter sur le difficile parcours d'Augusta. Ce légendaire 18 trous de 7435 yards se verra donc foulé par la crème du golf professionnel en bataille pour décrocher la fameuse veste verte.

Malgré sa longue absence, le "Tigre" Woods est toujours aussi craint. Il faut dire qu'avec quatre victoires sur ce seul majeur et notamment celle de 2005, Tiger aimerait redevenir le patron sur le "course", faire taire ses détracteurs et recentrer sa vie sur le sportif.

Néanmoins, même s'il est resté premier au ranking mondial, d'autres joueurs ont fait leurs preuves avant et durant son absence. Il faudra donc surveiller de près Steve Stricker promu numéro 2 au classement ce mois-ci, ainsi que Phil Mickelson, pas très en forme récemment mais qui sera à coup sur réveillé par l'appât du Master en grand champion qu'il est. Angel Cabrera, tenant du titre pourrait encore une fois créer la surprise ! Hors classement, on pourrait apercevoir le jeune Martin Kaymer, dernier vainqueur de l'Open de France, ou le très affûté Paul Casey. Quant au sud-africain Ernie Els, il est au top en ce moment : sur ses 3 derniers tournois joués, il en a remporté 2 !

De plus, les jeunes poussent derrière. A surveiller de très près l'américain Anthony Kim avec un swing proche de la perfection et qui appelle des scores bas, et Rory Mc Ilroy, 21 ans cette année, en attente du déclic qui lancera définitivement sa carrière.

Enfin Mesdames à vos télécommandes. Pour les tenues extravagantes il faudra s'attarder sur Ian Poulter toujours haut en couleurs. Côté physique, les chouchous du moment s'appellent Adam Scott et Camilo Villegas.

Le pronostic : le "Tigre" va sûrement rester tapi dans l'herbe pendant trois jours, juste pour passer le cut, avant de bondir comme souvent au 4ème tour puis sauter à la gorge des malheureuses gazelles se croyant à l'abri.

Par Marine.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 15:48 1 commentaires  

Golf - Tiger is back !


Dès lundi, le public scandait déjà son nom, lors des premiers entraînements du premier tournoi majeur de la saison ! Tiger Woods : le plus grand golfeur de tous les temps et détenteurs de tous les records.

Ce dernier a pourtant connu quelques déboires depuis quelques mois comme vous avez pu vous en rendre compte. Après avoir affolé la planète golf suite à une dépêche annonçant un accident de voiture, le numéro 1 mondial a révélé une face cachée de sa personnalité. Le discret et gendre idéal Woods n'est plus. Alors qu'il était envié de tous pour être le sportif le mieux payé au monde, les blessures physiques et morales se succèdent en effet. La mort de son père, sa grave blessure au genou en 2008 et la crise économique, qui lui enlève quelques sponsors (dont General Motors).

Tout cela le fragilise énormément, mais le plus dur est à venir pour le Tigre.

Après une saison 2009 sans tournoi majeur ajouté à son tableau de chasse, sa vie privée se mêle au devant de la scène. En décembre dernier, c'est la descente aux enfers. La presse découvre que Woods trompe sa femme (pourtant sublime) depuis des mois, alors même qu'il est père de deux chérubins ! Le joueur se défend en parlant de "se désintoxiquer du sexe". Trop tard, la presse à scandale se saisit de l'affaire et enchaîne les révélations. Tiger fait toujours aussi vendre mais d'une autre manière... (on ne parlera pas des balles de golf à l'effigie de ses conquêtes, ce blog a une réputation).

Poussé vers la voie du golf par son père dès l'âge de 2 ans, analyser cela comme une crise "à la Michael Jackson" est possible. La comparaison entre Earl Woods et Joe Jackson est envisageable...et si Tiger n'a pas choisi un blanchiment de la peau comme remède, il semblerait qu'il s'évade autrement...

S'en suit une spirale infernale avec demande de divorce et dépression, avant que son retour à la compétition et le soutien de ses fans ne le remettent vraisemblablement sur pied. Sera t-il prêt dès cette nuit sur le green d'Augusta ?

Par notre nouvelle recrue et spécialiste golf Marine !

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 00:04 0 commentaires  

Course de l'EDHEC


Français, Françaises; Ilepsiens, Ilepsiennes; partenaires, sponsors; autres et autres,


Comme vous le savez déjà, avec notre bande de joyeux lurons (
Messieurs Vincent DEMANGE, Ruddy (avec 2 D) GARCIA, Loïc MEYER, Maxime SIMON et Clément TAUFFLIEB), nous participons à la course de l'EDHEC qui se déroule cette année à BREST du 17 au 24 avril (1ère semaine des vacances), dans le cadre de notre mission ILEPS.

Ce rassemblement est le plus grand événement sportif étudiant d'europe avec plus de
3000 participants, 10 000 visiteurs et 20 nationalités représentées. Il existe 3 trophées:

-
Le trophée mer qui consiste en une régate de voile.
-
Le trophée terre, grand raid multisport par équipe.
-
Le trophée sable, tournoi de sports collectifs sur la plage.

Nous avons, nous, choisis de participer au
Trophée Terre. D'une part parce que c'est celui qui nous correspond le mieux, et d'autre part car nous n'avions pas les fonds necessaires et disponibles pour disputer les autres trophées.


Pour vous remercier de votre soutien inconditionnel, de votre argent investi sur notre équipe par les sponsors, partenaires ou lors de la vente de gâteaux à l'
ILEPS, nous vous donnons ici l'occasion de suivre nos aventures. En effet, tous les soirs, nous posterons sur ce site d'actualité, analyse et décalage sportif (qui ne demande qu'a être connu et reconnu) mené de main de maître par Miklu , un résumé festif, bien que sérieux de nos exploits quotidiens, agrémenté de photos ou vidéos, que vous pourrez bien évidemment commenter lors de débats enflammés, paris et pronostics en tout genre (Pour qui sera la prochaine gamelle?).

Nous tenterons, bien sûr, de vous représenter, de représenter l'
ILEPS, du mieux que possible aussi bien dans les épreuves sportives qu'en soirées :). Faisons honneur à notre statut de sportif!


P.S: J'en profite pour remercier
Mme DAGUIN pour la future note de mission :p!

Publié parAnonyme à 10:50 0 commentaires  

Football - Bordeaux dans le Rouge



On le sait, en football et dans le sport en général tout va très vite et tout évolue très rapidement. Les Girondins de Bordeaux sont en train de le vivre actuellement et à leur dépend.

Souvenez-vous de cette formidable année 2009. Une fin de saison ponctuée par une Coupe de la Ligue et surtout un titre de Champion de France, après 7 ans de règne lyonnais. Puis, sur leur lancée, les joueurs de Laurent Blanc réalisent 5 mois impressionnants d'août à décembre derniers. Champions d'automne incontestés avec 9 points d'avance sur leurs dauphins Lillois à la trêve, qualifiés pour les 8èmes de la Ligue des Champions en sortant premiers de leur groupe, les Bordelais semblent alors partis pour tout gagner ou presque. Bordeaux avec son jeu léché, son réalisme implacable et sa puissance physique est l'équipe à battre.

Mais la soirée du 17 janvier 2010 est le début des complications pour la bande à Chamack. L'Equipe titre "Bordeaux dit ouf quand même" à la suite du nul à domicile contre l'OM.

Tout se passe comme si le passage à cette nouvelle décennie avait complètement déréglé l'effectif girondin. S'en suit en effet un bilan de 13 points récoltés en 10 matchs de championnats parmi lesquels deux défaites à Chaban-Delmas contre Auxerre et Nancy hier.

L'avance des champions en titre a donc fondu tout au long de cet hiver pourtant froid qui a frappé l'hexagone. Le problème est que le printemps n'a pas réveillé les coéquipiers d'Alou Diarra. Aujourd'hui, ils se retrouvent en plein coeur du peloton de tete composé de Lyon, Montpellier, Auxerre, Lille et Marseille. Même si ils possèdent deux matchs en retard, rien n'est dit qu'ils puissent l'emporter et au Mans et à Valenciennes.

Bordeaux peut donc tout perdre et a déjà perdu.

Défaits à domicile contre Monaco en 8èmes de finale de la Coupe de France (0-2), battus en finale de la Coupe de la Ligue par Marseille sans contestation, le club de Jean-Louis Triaud est aussi mal engagé en Ligue des Champions. Face à l'Olympiakos en 8èmes, les Bordelais se qualifient en toute logique mais non sans mal car très peu souverains au retour. Le tirage au sort des quarts a ensuite voulu un duel fratricide entre les Girondins et l'Olympique Lyonnais, les deux clubs se trouvant à la fois ravis de retrouver une équipe à leur portée et inquiets du trouble moral que pourrait engendrer une élimination.

Toujours est-il qu'à trois jours du match retour, Lyon est grandissime favori, de par le score du premier match (3-1) et de par les dynamiques opposées qui animent les deux formations. Bordeaux devra donc réaliser un très grand match pour sortir les morts de faim Rhodaniens mais la pression est sur eux tout comme la sortie est proche.

Alors pourquoi une telle dégringolade ? Pourquoi Bordeaux n'est plus le rouleau compresseur que l'on a connu en 2009 ?

J'ai tout d'abord pensé qu'il s'agissait seulement d'un problème physique, que la préparation des Aquitains était faite pour être au top jusqu'en décembre puis de mars à mai pour le sprint final. C'était peut etre le cas, mais cette baisse d'intensité physique et d'application due à un surplus de confiance a de suite joué sur les résultats. Et une équipe qui souffre, perd, gagne dans la difficulté lorsque c'est le cas et qui n'en a pas l'habitude doute très vite et facilement. Ce doute s'est inscrit dans les têtes des hommes du "Président" Blanc et les rongent au fur et à mesure qu'ils ne retrouvent pas leur vrai niveau. La réussite n'est également plus au rendez-vous.

L'élément symptomatique de ce renversement est la défense, impériale hier, fébrile et gruyère à l'heure actuelle, comme ce fut le cas mardi soir à Gerland. La blessure de Planus n'est pas à négliger cependant. Le soucis collectif est aussi du au fait que les joueurs de l'atlantique sont moins bons individuellement tout simplement. C'est par exemple le cas de leur maître à jouer Yohan Gourcuff bien moins décisif et régulier. Le meneur du jeu a du mal à faire autant briller ses partenaires.

Enfin, la pression médiatique, celle des adversaires, l'évocation de Laurent Blanc comme favori pour succéder à Domenech à la tête des Bleus ont pesé sur le groupe. Le discours de l'entraîneur a plus de mal à passer et à fonctionner car il ne se renouvelle pas. L'essoufflement du groupe et du staff est total.

Tous ces éléments conglomérés agissent comme des cailloux dans un engrenage moins bien huilé à la base et c'est toute la saison de Bordeaux qui est en jeu à cause de ces plusieurs sorties de route. Parler de crise est fort car les Bordelais ont leur destin en main. Une chose est sure, c'est qu'ils sont au bord du gouffre. Si par malheur ils sont éliminés par Lyon et que Marseille s'impose en même temps contre Sochaux en match en retard, la fin de saison risque d'être encore plus compliquée pour les Champions de France 2009.

Une réaction est toujours attendue, arrivera-t-elle ?

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 18:41 0 commentaires  

Cyclisme - Tour des Flandres : Cancellara impérial


Au terme de 262km de course, c'est l'inévitable Fabian Cancellara qui s'impose avec panache, au grand dam du belge Tom Boonen, qui ne peut que contempler la puissance du suisse.

Lancé à 45km de l'arrivée, le duel attendu entre le champion de Belgique Tom Boonen et le champion de Suisse Fabian Cancellara aura tourné court tant l'impuissance du belge aura été palpable quand à 15km de l'arrivée, Cancellara lance un contre terrifiant qui l'emmènera tranquillement vers l'arrivée.

Hormis cette attaque victorieuse très précoce, c'est une course classique à laquelle on a pu assister ce dimanche. De l'échappée matinale, il ne restera qu'un quatuor, dont Mikhail Ignatiev, valeureux mais inexorablement avalé à 60km de l'arrivée par un peloton mené sur un train d'enfer par l'équipe Sky.
Le groupe de tête, qui n'est alors plus composé que d'une quarantaine de coureurs, temporise, et permet ainsi à Fabian Cancellara, victime d'un problème technique, de revenir facilement.

La série d'attaques lancées ensuite par des outsiders, notamment Frederic Guesdon (FDJ), n'ébranlera pas un groupe de tête aux aguets.
Mais quand Cancellara, à 45 km de l'arrivée, décide de mettre tout le monde d'accord en partant en solitaire, seul le belge Tom Boonen peut suivre.
Malgré les relances appuyées du belge Philippe Gilbert, le peloton voit l'écart se creuser. Millar lance alors la contre-attaque de la dernière chance, rejoint un peu plus tard par Gilbert et Leukemans.

Devant, les deux hommes s'entendent et l'écart se creuse, frôlant la minute à 30km du but. A 20km de l'arrivée, le trio Gilbert-Leukemans-Millar pointe à 46 secondes des deux hommes de tête : la messe est dite, la victoire se jouera entre Boonen et Cancellara.

Le tournant de la course intervient à 16km de l'arrivée. Dans la côte du Mur de Grammont, Boonen accélère, mais accuse trop rapidement le coup. Cancellara place un contre imparable et s'envole. Au sommet de la côte, les 18 secondes d'avance du guerrier suisse sur le belge ont déjà un goût de victoire.
Boonen voit alors partir le suisse sur le terrain de l'effort solitaire, une domaine dans lequel le suisse, champion du monde incontesté du Contre-La-Montre, est imbattable.

Cancellara déboule seul dans la dernière ligne droite, saisit un drapeau suisse et prend le temps de savourer son premier succès sur le Tour des Flandres, qu'il ne doit qu'à lui-même.
Derrière, à un peu plus d'une minute, Tom Boonen ne peut que constater la supériorité terrifiante de son adversaire du jour. Gilbert monte sur la dernière marche du podium, accusant plus de deux minutes de retard sur le nouveau roi des Flandres.
Cancellara est plus que jamais favori du Paris-Roubaix, dimanche prochain.

Photo : L'Equipe

Publié parAnonyme à 17:06 0 commentaires