La journée symbole de la défaillance du système arbitral...


Alors que les deux premiers 8èmes de finale s'étaient déroulés sans décisions litigieuses avant hier, il a fallu que la première énorme erreur d'arbitrage du mondial se passe lors du match le plus regardé et le plus médiatisé, Allemagne-Angleterre. De quoi on l'espère faire changer d'avis les dirigeants des footballs européen et mondial sur la nécessité d'introduire l'arbitrage vidéo dans ce jeu toujours plus difficile à gérer pour l'unique arbitre central, surtout lorsque ses assistants ne l'aident pas.

Petit retour en arrière. La National Mannshaft mène 2 buts à 0 grâce à Klose et Podolski. Upson fautif sur l'ouverture du score se reprend en réduisant le score pour les Anglais. Les hommes de Capello sont déchainés et Lampard reprend de demi-volée une balle qui traine à l'entrée de la surface de Neuner. Ce dernier est lobé, le ballon heurte la transversale avant de franchir entièrement la ligne de but. Seuls les trois arbitres ne le voient pas, peut-être trompés par le fait que le portier allemand joue bien le coup en relancant directement et sans se poser de questions.

Ce but aurait tout changé. Les Three Lions seraient revenus à 2 partout et la physionomie du match toute entière s'y trouvait chamboulée; l'Angleterre n'étant pas obligée d'autant se découvrir pour égaliser forcément. Alors certes l'Allemagne mérite sa victoire (4-1) tellement son jeu offensif est parfaitement huilé et efficace, tellement Ozil et Muller ont illuminé la rencontre de leur jeunesse et de leur talent. Mais on ne peut prédire le résultat du match si la bonne décision avait été prise sur cette frappe du joueur de Chelsea.

Même constat malheureux hier soir lors du 8ème opposant l'Argentine au Méxique. Le début de match aztèque est convaincant : un missile de Salcido sur la barre, une frappe qui passe à quelques millimètres du poteau droit argentin... Et puis vient le but de Tevez. Ce dernier hérite du ballon de Messi alors qu'il était trois mètres hors jeu. Le but est dans un premier temps validé et on assiste ensute à une scène incroyable. L'écran géant du stade repasse le but, tous les acteurs du match voient le hors jeu mais l'arbitre central ne déjuge pas son assistant. Son mondial est terminé avec cette erreur, si il avait déjugé son équipier également. Mais il aurait crée une première et dans 10 ans on parlerait encore de Monsieur Rosetti. Le mal est fait, on comprend qu'il n'ait pas voulu prendre le risque de finir sa carrière là-dessus. Les arbitres ne sont pas les coupables, mais le système tout entier.

La suite fût très difficile pour des Méxicains qui ne se sont jamais véritablement remis de cette injustice qui, intervenant sur le fondamental premier but d'une partie, les a privé de leur rêve d'aller plus loin dans la plus grande compétition du monde. Car c'est bien ça le problème, comment tolérer en 2010 de si grossières bévues, comment encore et toujours tolérer que des matchs d'une telle importance puissent être floués ainsi ? La FIFA et l'UEFA sont des incompétents sur ce sujet primordial depuis trop d'années, le système doit changer et définitivement ! Plus d'arbitres ou au mieux la vidéo, minimiser les erreurs est une nécessité, quelles que soient les solutions prises !

Beaucoup de fans de football en ont assez de l'hypocrisie des dirigeants du sport le plus populaire du monde. Le débat sur la vidéo fait rage entre pour et contre mais tout le monde s'accorde sur une refonte du système arbitral tout entier. Faudra-t-il une erreur en finale de la Coupe du Monde et qui coûte le titre à l'une des équipes pour que l'on réagisse enfin ?!

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 19:26 2 commentaires  

Coupe du Monde 2010 : Equipe Type des Matchs de Poules


Pour garder des forces en optique des matchs à venir, pas de commentaires sur cette équipe type du premier tour de ce mondial sud-africain. Alors bien sur, personne ne livrera le même 11 et je vous invite (surtout sur facebook) à débattre de tout cela.

Benaglio (Suisse)


Maicon (Brésil) Skrtel (Slovaquie) Nakazawa (Japon) Coentrao (Portugal)


Bradley (USA)

Prince Boateng (Ghana) Tshabalala (Afrique du Sud)


Messi (Argentine) Beausejour (Chili)

Villa (Espagne)



Auraient pu figurer dans l'équipe : Enyeama (Nigéria), Reid (Nouvelle-Zélande), Tulio (Japon), Agger (Danemark), Belhadj (Algérie), Ji Sung Park (Corée du Sud), Yaya Toure (Côte d'Ivoire), Donovan (USA), Honda (Japon), Sanchez (Chili), Forlan (Uruguay).

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 15:28 0 commentaires  

Coupe du Monde 2010 : Fin des matchs de poules


Ce vendredi marque la fin de la première phase et le début de la vraie compétition avec la phase à élimination directe. Les groupes G et H étaient à l'honneur et on peut dire pour une fois que la logique a été respectée.

En fin d'après-midi, les frères ennemis brésiliens et portugais se sont disputés la première place du groupe. C'est un bien grand mot tellement les deux équipes ont peu fait pour s'imposer. Un match sur le papier alléchant mais qui fût bien terne. Le Brésil et le Portugal ont très sûrement économisé leurs forces avant leurs futures joutes.

Dans l'autre match, la Côte D'Ivoire espérait un miracle qui ne s'est donc pas produit. Les coéquipiers de Didier Drogba ont tout de même clôturé leur mondial sur une victoire face à la Corée du Nord grâce à des buts de Yaya Toure, Romaric et Salomon Kalou. Dommage encore une fois qu'ils soient tombés sur un groupe difficile.

Dans le groupe H, l'Espagne s'est imposée contre des Chiliens qui ont joué à 10 une grosse partie du match à cause d'une expulsion sévère due à une simulation de Fernando Torres. Bousculés pendant 20 minutes, les Espagnols ouvrent le score par David Villa des 45 m qui envoie le cuir dans la cage chilienne désertée par Bravo suite à une sortie trop aventureuse. La technique du Chili et de joueurs comme Beausejour fait vaciller la Roja dans la foulée sur un contre qui fait presque mouche. A la 37ème minute, les Champions d'Europe confortent leur qualification et leur première place sur un superbe mouvement conclu par Iniesta du plat du pied droit.

Le match est ensuite descendu en intensité bien que le retour des vestiaires des sud-américains soit intéressant. Ils réduisent la marque par Millar (47ème) mais n'inquiéteront plus Casillas, se satisfaisant inconsciemment de ce score qui les qualifient au dépens de la Suisse.

La sélection helvète a loupé le coche. Lancés parfaitement par une victoire sur l'Espagne, les joueurs d'Hitzfield ont pêché par leur manque criant de poids offensif. Leur défense est par contre remarquable. Mais sans marquer de buts, on ne peut se qualifier c'est évident. Face à une sélection hondurienne moyenne, c'est une déception... La bande à Frei ne sera pas au rendez-vous des 8èmes cette année.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 23:30 0 commentaires  

Coupe du Monde 2010 : Encore une Enorme Surprise !


Cette édition 2010 et l'air africain nous réservent décidément bien des surprises. Après l'élimination de l'équipe de France, finaliste il y a quatre ans et derniers du groupe A, c'est au tour des tenants du titre italiens de passer à la trappe en terminant 4èmes du groupe F.

L'Italie sortie dès le premier tour, du jamais vu depuis 1966 ! C'est dire le coup de tonnerre qui a retentit en cette fin d'après midi sur l'Ellis Park de Johannesburg et sur la planète foot.
Confrontés aux Slovaques, les Transalpins devaient s'imposer pour être surs de se qualifier. Compte tenu du terne match du Paraguay contre la Nouvelle-Zélande (0-0), un match nul autre que vierge suffisait même aux hommes de Marcelo Lippi pour poursuivre leur parcours.

Mais dès le début du match, les coéquipiers de Fabio Cannavaro paraissent fébriles et peu inspirés. La confirmation de ce sentiment ne se fait pas attendre puisque Vittek ouvre le score esseulé en plein coeur de la défense à la 24ème minute. Aucune réaction n'est notable côté italien et ce sont même les Slovaques qui doublent la mise par encore ce diable de Vittek à un quart d'heure de la fin. L'entrée du maître à jouer Andrea Pirlo permet toutefois aux champions du monde en titre de s'installer dans le camp adverse. La réduction du score de Di Natale à la 81ème minute leur fait d'ailleurs garder espoir jusqu'à ce que Kopunek ne redonne encore plus l'avantage aux Slovaques devant une défense complètement apathique et digne d'un niveau amateur.

L'Italie pousse mais l'organisation slovaque ne rompt pas ou seulement sur ce magnifique lob de Quagliarella, sans doute la plus belle réalisation de ce mondial pour le moment. Cela ne consolera en rien les tifosi mais c'est sans doute la fin d'une époque pour un football italien en crise. Le miroir qu'est cet évènement l'a révélé aux yeux du monde à l'instar du cas français.

Dans l'autre groupe en scène ce jeudi, c'est bien une petite finale qui a eu lieu entre le Japon et le Danemark. Ce sont les Nippons qui sortent vainqueurs de cette opposition de style et avec la manière. Dès la 17ème minute, Honda trompe Sorensen sur un coup franc direct fuyant et démontre que "Jabulani" est bien un ballon de plage. Un petit quart d'heure plus tard, c'est au tour du droitier Endo de poursuivre la démonstration. Sa frappe longe le mur puis le poteau danois, superbe !

Les Scandinaves sont trop empruntés et pas assez en réussite pour inverser la tendance contre des Japonais qui multiplient de façon étonnante les phases de jeu à une touche de balle si bien que l'euphorie semble les atteindre.

Agger accentue une petite poussette d'un défenseur adverse pour obtenir un penalty transformé en deux fois par Tomasson mais l'emprise des partenaires de Matsui est trop forte sur le match. Au terme d'une magnifique action collective, Okazaki clôt le score et le spectacle à cinq minutes du coup de sifflet final. Après la qualification de la Corée du Sud, c'est au tour du Japon de s'immiscer en 8èmes de finale derrière les Pays-Bas.

Les Bataves qui continuent tranquillement leur chemin dans la compétition en réalisant le grand chelem dans leur groupe après leur victoire sur le Cameroun 2 à 1 grâce à Robin Van Persie et à Huntelaar. Samuel Etoo avait égalisé sur penalty à la 65ème minute. Les Lions Indomptables quittent la compétition par la très petite porte, Stephane M'Bia affirmant même que la situation de la sélection était bien pire que la française, c'est dire le climat de guerre rangée qui régnait dans la tanière des Lions...

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 22:53 0 commentaires  

Tennis - Wimbledon - Ahurissants Mahut et Isner !



Et c'est au terme de 3 jours de match, de plus de 11 heures de jeu, de pas loin de 1000 points disputés, plus de 135 jeux disputés que John Isner s'est finalement qualifié au deuxième tour de Wimbledon aux dépens du français Nicolas Mahut. (6-4, 3-6, 6-7 [7], 7-6 [3], 70-68)


Lorsque le match entre Nicolas Mahut et John Isner est interrompu pour la première fois, au 5e set, on parle déjà de marathon pour qualifier cette passe d'armes entre l'américain et le français. Rien ne laissait présager que cet affrontement allait devenir le match le plus long de toute l'histoire du tennis professionnel.
Après 3h de jeu et 4 manches accrochées, Mahut et Isner s'engageaient dans un 5e set au bout du suspense, sur le petit court n°18 de Wimbledon. Cependant, ce match, aucun des deux joueurs ne veut le lâcher.

Arrive alors le score fatidique de 6-6. Seulement à Wimbledon, comme dans tous les tournois du Grand Chelem, point de jeu décisif, ce ne serait pas drôle. Les deux guerriers continuent donc à empocher leur mise en jeu, encore et encore, alignant aces et jeux blancs sans rien lâcher.

Le temps passe, le score grimpe et les badauds se précipitent sur le petit court n°18 pour assister à ce marathon épique qui s'engage alors. Les records tombent les uns après les autres. Avec leurs 11h05 de jeu, Mahut et Isner explosent les 6h35 de Santoro et Clément. Avec ses 112 aces, John Isner rend presque les 78 aces du géant Ivo Karlovic inoffensifs.

C'est au bout du suspense, à 69-68 en sa faveur, que John Isner finit par arracher la victoire à un Mahut abattu. L'arbitre de la rencontre annoncera alors le score, non sans une pointe d'amusement dans la voix : 70-68 dans le 5e set. Du jamais vu.
Mahut, qui avait arraché sa qualification en l'emportant 24-22 dans le 5e set, ne peut masquer l'immense déception dont il est victime, mais se déclarera par la suite honoré d'avoir disputé un match historique.
Les deux joueurs se verront ensuite offrir un trophée d'honneur par les organisateurs, comme un symbole d'un match dans lequel le vainqueur compte moins que la performance exceptionnelle de deux grands guerriers qui auront fait du petit court n°18 un lieu pas comme les autres.

Publié parAnonyme à 22:08 0 commentaires  

Coupe du Monde 2010 : Suite...


Abasourdie par les évènements se produisant en équipe de France et par l'ampleur mondiale de ses retentissements, la rédac' Sportflux en a même oublié que la compétition continuait, tellement toutes ces histoires paraîssent hors du temps...
Mais les matchs s'enchaînent et la Coupe du Monde avance petit à petit vers la phase à élimination directe, je me risquerai même à dire, la vraie compétition. Plus les jours passent et plus on y voit clair forcément vis à vis de ce que seront les 8èmes de finale, les quarts et bien sûr les équipes prétendantes au titre suprême.

Lundi 21 juin

Les deuxièmes matchs des groupes G et H étaient à l'honneur en ce premier jour de l'été.
Après la démonstration du Brésil face à la Côte d'Ivoire dimanche soir, les Portugais devaient l'emporter et soigner leur goal average contre la Corée du Nord pour quasi s'assurer de la qualification. Chose faite et avec la manière pour les hommes de Carlos Queiroz qui n'ont fait qu'une bouchée des pauvres coréens et leur défense gruyère. Ce match qui sentait le traquenard n'en a même pas eu l'odeur. Score final 7-0.

Dans la foulée, les séduisants chiliens rencontraient la Suisse, surprenante vainqueur de l'Espagne lors du premier match. Tout le match ou presque sera une attaque-défense en faveur des sud-américains bien aidés par l'expulsion stupide et méritée de Behrami. Le Chili prend l'avantage sur une réalisation de Gonzales mais peut se mordre les doigts de ne pas avoir corsé l'addition en fin de match. La Suisse aurait même pu égaliser. 1-0

L'Espagne s'est quant à elle reprise face au faible Honduras. David Villa inscrit les deux buts de la Roja et manque le penalty du 3-0. Les Champions d'Europe joueront leur futur face au Chili, leur prestation n'est pas rassurante dans cette optique.

Résultats 3ème match :

Groupe A : Mexique 0 - 1 Uruguay ; Afrique du Sud 2 - 1 France : Uruguay et Mexique qualifiés.

Groupe B : Corée du Sud 2 - 2 Nigéria ; Grèce 0 - 2 Argentine : Argentine et Corée du Sud qualifiés.

Groupe C : Angleterre 1 - 0 Slovénie ; Etats-Unis 1 - 0 Algérie : Etats-Unis et Angleterre qualifiés.

Groupe D : Australie 2 - 1 Serbie ; Ghana 0 - 1 Allemagne : Allemagne et Ghana qualifiés.

Aperçu des 8èmes en ligne vendredi soir !

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 15:12 0 commentaires  

Groupes C, D et E : Quel Suspense !


Dans ces trois groupes et avant le dernier match de chaque équipe, tout est ouvert. Si dans les deux premiers, les quatre nations peuvent encore se qualifier, le groupe E nous réserve lui une finale pour la seconde place entre le Japon et le Danemark. Ce premier tour de Coupe du Monde plein de surprises a le mérite de faire perdurer le suspense.

Groupe C

On attendait de l'Angleterre et des Etats-Unis une qualification facile, il n'en est rien. Vendredi après midi, les joueurs de la bannière étoilée ont été tenus en échec mais sont revenus de nulle part grâce à leur mental à toute épreuve. Menés 2 à 0 à la pause par une réaliste et solide sélection slovène, les Américains se sont fait violence pour revenir au score puis égaliser par deux buts superbes de leur leader Landon Donovan et de Bradley. Ils auraient même dû l'emporter si l'arbitre malien de la rencontre avait accordé le but inscrit en fin de match par Maurice Edu. Incompréhensible décision...

Dans l'autre match, une très belle équipe d'Algérie a embêté pendant 90 minutes les Three Lions anglais, ombres d'eux-mêmes, à l'image d'un Wayne Rooney complètement inéxistant. La pression sur leurs épaules est telle qu'ils semblent avoir perdu leur football. Capello parait lui désabusé. Un triste 0 à 0 qui entretient l'espoir côté Fennecs néanmoins. Il leur faudra battre les Etats-Unis. Les Anglais devront se défaire des leaders slovènes (seuls avec 4 points) pour ne pas sortir encore une fois par la petite porte...

Groupe D

On savait que ce groupe serait serré et du reste compliqué pour l'Allemagne même après leur démonstration contre l'Australie, nous n'avions pas tort. Toujours convaincants dans le jeu, les Allemands ont perdu contre une revancharde équipe de Serbie, bien aidée il est vrai par l'expulsion de Klose et la maladresse rare de Podolski qui a loupé un penalty. Les Serbes se relancent, leur match contre l'Australie sera déterminant. Des Socceros qui peuvent encore y croire si ils gagnent contre ces derniers et que dans le même temps le Ghana bat l'Allemagne. Ils ont accroché le nul face à des Ghanéens décevants justement. Réduits à 10 après le carton rouge douple peine infligé à Harry Kewell, les Australiens ont conservé le score de 1 partout après l'égalisation de Gyan. Ils auraient même pu l'emporter.

Ghana 4pts, Allemagne 3pts, Serbie 3 pts, Australie 1pt

Groupe E

La 3ème journée sera faite d'un match pour du beurre ou presque entre les Pays-Bas déjà qualifiés et le Cameroun éliminé ainsi que d'une finale pour la qualif' opposant le Japon au Danemark. Le Cameroun a laissé sa chance contre le Japon lors du premier match. Bien que recadrés par les cadres et le ministère devant l'incompétence de Le Guen, les Lions ont échoué contre les Danois hier. Ces derniers ont concrétisé avec sang froid leurs moindres occasions contrairement à des Camerounais sans réussite et brouillons devant le but de Sorensen. Mention spéciale côté Danemark à Rommedahl et Bendtner, tous deux auteurs d'un but et d'une passe décisive. Les Pays Bas se qualifient sans briller sur un but de Sneijder bien aidé par le gardien nippon. Le Japon-Danemark sera donc un vrai 1/16èmes de finale dans cette compétition.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 18:07 0 commentaires  

Coupe du Monde 2010 : Article sur l'EDF mercredi prochain : ça va saigner !

Du temps, on va laisser du temps pour digérer ce naufrage et l'analyser au mieux. Tout comme la vengeance est un plat qui se mange froid, la critique est plus pertinente lorsque la colère et l'indignation retombent ou en tout cas s'apaisent. Une chose est sûre, la France s'est réveillée avec la gueule de bois ce matin et attend qu'une révolution soit faite dans cette équipe honteuse et dans cette fédération composée de dirigeants incompétents. L'avenir national de ce sport magnifique qu'est le football est en jeu. Espérons que l'on ne manquera pas encore ce virage crucial... C'est la fin d'un cauchemar footballistique qui n'a que trop duré et le début souhaité d'une nouvelle ère qui doit raviver la flamme et l'amour qu'a ce peuple pour cette équipe.

Derniers Résultats :

Afrique du Sud 0 - 3 Uruguay

Mexique 2 - 0 France

Argentine 4 - 1 Corée du Sud

Grèce 2 - 1 Nigéria

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 14:58 0 commentaires  

Coupe du Monde 2010 : L'Equipe Type des 1ers Matchs !


Chose promise, chose due, voici l'équipe type Sportflux des premiers matchs de ce mondial sud-africain ! Une composition en 4-3-3 qui devrait être assez logique au vu des prestations individuelles de ces différents joueurs.


Enyeama (Nigéria) : Il a multiplié les parades samedi dernier contre les Argentins et en particulier Lionel Messi. Esthétique tel un chat lorsqu'il se déploie, le ballon décrié du mondial ne semble avoir aucun secret pour lui.

Lahm (Allemagne) : Capitaine de la National Mannshaft, le petit munichois est toujours aussi exemplaire dans le jeu en mouvement allemand. Même s'il n'a pas été inquiété défensivement, son apport dans le couloir a grandement permis à Müller de réaliser un superbe match également.

K. Toure (Côte D'Ivoire) : Impeccable avec Zokora dans l'axe de la défense des Elephants, il a muselé l'attaque portugaise et relancé dès qu'il a pu grâce à des interventions autoritaires. Crampé à la fin du match, Kolo aura encore un grand match à livrer dimanche contre le Brésil.

Onyewu (Etats-Unis) : Un match de guerrier pour le barbu d'origine nigériane. Contre l'armada offensive anglaise, il a été d'une intensité physique remarquable durant 90 minutes que ce soit dans la lutte aérienne avec Heskey, dans ses tacles et même sur les corners offensifs.

Heinze (Argentine) : D'une tête plongeante et rageuse, il a permis à sa sélection de l'emporter face au Nigéria. Le défenseur marseillais est toujours aussi compliqué à passer tellement son placement et sa combativité sont toujours au rendez-vous.

De Rossi (Italie) : Présent du début à la fin dans la lutte qu'il l'a opposé au milieu paraguayen, il a égalisé avec beaucoup d'opportunisme pour éviter la défaite aux champions du monde en titre. Dans la continuité de sa superbe saison à l'AS Roma tout simplement.

Gerrard (Angleterre) : Encore un capitaine dans cette équipe type. C'est dire si ils ont montré l'exemple lors de l'entrée en lice de leur sélection. Le milieu de Liverpool a quant à lui été omniprésent, buteur très vite, irrésistible tacleur et premier relanceur ensuite. Après une fade saison à Liverpool, Steven is back !

K. Prince Boateng (Ghana) : Quel abattage pour ce joueur qui vient de rejoindre Manchester City ! Il possède un tempérament de feu (cause de la blessure de Ballack sur un tacle dangereux) mais aussi un talent indéniable. Un futur grand.

Alexis Sanchez (Chili) : Une pépite avec des jambes de feu. Il a totalement crevé l'écran hier contre le Honduras. L'ailier de l'Udinese a sans doute tapé dans l'oeil de tous les plus grands clubs européens. Il allie admirablement vitesse et technique, tout ce qu'on aime.

Tshabalala (Afrique du Sud) : Meilleur joueur de champ de son équipe, il est l'auteur du plus beau but de la compétition pour le moment. Très bon contre le Mexique galvanisé par un stade entier, il possède une belle patte gauche et un gros volume de jeu. Coup de coeur.

Podolski (Allemagne) : Premier buteur allemand, l'attaquant d'origine polonaise est toujours présent avec sa sélection et encore plus dans les phases finales. Ses frappes sont toujours des merveilles.

Auraient pu figurer dans l'équipe : Khune (Afrique du Sud), Messi (Argentine), Maicon (Brésil), Diaby (France), Müller (Allemagne), Özil (Allemagne), Honda (Japon), Cho Youn Park (Corée du Sud)

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 15:49 0 commentaires  

Groupe H - 1ere journée


Honduras 0-1 Chili (J. Beausejour 34e)
Dans un groupe apparemment ouvert, où l'Espagne fait figure d'ogre imbattable, le match entre le Honduras et le Chili apparaissait déjà comme décisif. "Malheur au vaincu", aurait pu-t-on dire, puisque ce dernier se retrouverait dans la délicate situation de devoir aller chercher une victoire contre les champions d'Europe en titre ou contre les Suisses, réputés pour leur défense de fer.
Malgré l'enjeu, cette rencontre a fait honneur à l'Amerique du Sud, en proposant un jeu ouvert et offensif des deux côtés. Dans une rencontre au départ plutot équilibrée, c'est le Chili qui prend l'avantage à la 34e minute, par l'intermediaire de Beausejour. Un but qui intervient au terme d'une action collective brillament menée, ce qui ne fait pas de mal compte tenu des prestations livrées par la majorité des équipes jusqu'ici.
Emmenés par un trio Beausejour-Valdivia-Sanchez en très grande forme, notamment pour le dernier cité, le Chili poussera jusqu'à la dernière minute pour faire le break. Le score n'évoluera cependant pas, et les Chiliens se contenteront parfaitement de cette victoire, certes etriquée, mais tellement importante dans un groupe où tout est jouable.

Espagne 0-1 Suisse (Gelson Fernandes 52e)
Personne ne donnait cher de la peau des pauvres suisses, opposés au monstre espagnol qui a étrillé 6-0 la Pologne en dernier match de préparation. Seulement, une fois n'est pas coutume, c'est encore le favori qui a livré un non-match. Excellents en défense, fringants offensivement et surtout conscients de leur force, les suisses n'ont pas tremblé face à une équipe espagnole lente, fébrile et brouillonne, peut-être victime d'un excès de confiance. Et malgré une domination territoriale espagnole sans partage tout au long du match, c'est la Suisse qui ouvre la marque par Gelson Fernandes au début de la seconde période, au terme d'un cafouillage dans la surface suite à un contre. L'Espagne croira ensuite à l'égalisation sur une frappe de Xabi Alonso, qui viendra s'écraser sur le poteau à la 71e, avant que la Suisse ne rate à son tour l'occasion de tuer le match, lorsque Derdiyok, après avoir crocheté deux défenseur, envoie le ballon sur le montant de Casillas.
Au terme d'une résistance héroïque, les suisses font tomber le géant espagnol, et démontrent une nouvelle fois que dans cette Coupe du Monde, David n'a pas à avoir peur de Goliath.

Publié parAnonyme à 18:02 0 commentaires  

Coupe du Monde : Equipe des Boulets de la Semaine

Avant de nous consacrer à l'équipe type de la semaine consacrée aux meilleurs joueurs du premier match, Sportflux vous donne l' équipe de gaffeurs et de déceptions en avant première !

Gardien : Robert Green (Angleterre) et Chaouchi (Algérie) parce qu'ils ne seront pas trop de deux pour garder leur cage. Les deux énormes bourdes de portiers de la semaine, "jabulani" n'y est peut-être pas pour rien mais ces derniers n'en sont pas à leurs premières bévues...


Latéral droit : V. Torosidis (Grèce) constamment dépassé par la vitesse coréenne et inexistant offensivement.

Défense Centrale : Lucas Neill, capitaine australien et grand artisan du naufrage de sa sélection contre ces diables d'attaquants allemands.
A. Lukovic qui a coûté la défaite à la sélection serbe en touchant de la mimine un centre ghanéen qui allait être repris. Résultat : penalty, but de Gyan et défaite.

Latéral Gauche : Benoit Assou-Ekotto le défenseur camerounais qui a affiché un niveau indigne de ce qu'il produit avec son club de Tottenham. A l'image de l'ensemble de l'équipe il y a deux jours contre le Japon.

Milieux : Jean II Makoun aussi fantomatique qu'à l'Olympique Lyonnais. Vous avez tout compris.
Raoul Meireles : Si Pedro Mendes et Deco ont fait un match correct, le milieu de Porto est lui complètement passé à travers de son match. Battu dans tous les duels et ne pesant pas du tout par sa technique, on a plus vu ses tatouages que son talent.

Ricardo Kaka : Lorsqu'il est en forme, la Seleçao est redoutable, sinon elle est ennuyeuse et c'est le constat que l'on a pu faire hier soir au sortir du match contre la Corée Du Nord. On espère pour les Brésiliens que le Ballon d'Or 2008 va enfin retrouver un bon niveau, sinon ce sera très dur pour eux.

Attaquants : Sydney Govou alias le boulet du match contre l'Uruguay vendredi dernier. Une occasion en or ratée, des yeux globuleux, un physique HS... totalement irritant !

Danny qui n'a absolument rien fait dans le match Côte d'Ivoire - Portugal. Il a sans doute perdu sa place de titulaire sur ce match.

Luis Fabiano : Ne pas mettre un but lorsqu'on est l'avant centre du Brésil ce sont des critiques à tout va, ne pas mettre un pied devant l'autre lorsque l'adversaire est la Corée Du Nord, c'est grave !

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 17:11 0 commentaires  

Coupe du Monde : Si même le Brésil s'y met...

Mais que se passe-t-il en Afrique du sud ? Encore une journée passée à regarder les matchs et encore une journée d'ennui ferme. Ni le Côte d'Ivoire - Portugal pourtant alléchant sur le papier, ni la Seleçao n'ont réussi à minimiser ce sentiment de déception qui commence à s'introduire dans tous les esprits des suiveurs de l'évènement. Alors certes, seulement 14 matchs se sont jouées, certes l'entrée en lice est LA rencontre à ne pas perdre pour rester dans la course à la qualification mais cela n'explique pas le faible niveau que l'on peut constater depuis vendredi.

La météo, les vuvuzelas, le ballon "Jabulani" ne peuvent sérieusement pas rendre compte de ce constat. Par contre, la peur de perdre et le nombre de matchs déjà joués par les joueurs cette saison paraissent des éléments plus justes. En effet, on dit bien souvent que la technique suit le physique, or la faiblesse technique du tournoi est flagrante. Aucune équipe à part l'Allemagne n'a réussi à rester précise dans son jeu de passes lorsqu'elle a tenté d'accélérer. On l'a très bien vu avec le Portugal cet après midi. Les formations semblent déjà fatiguées. Un contre coup des préparations physiques ? Peut-être. Seuls les prochains matchs pourront le confirmer.

Toujours est-il que le spectacle n'est toujours pas au rendez-vous. Déjà que l'on entend pas la ferveur populaire dans les stades, les chants et tout ce qui fait une ambiance de foot à cause des vuvuzelas, ça commence à faire beaucoup. Ce sevrage de buts pèse petit à petit sur le moral des téléspectateurs. Les chiffres le démontrent parfaitement avec seulement 24 réalisations en 14 rencontres soit une moyenne de 1,7 buts par matchs...

Mais réjouissons nous, les deuxièmes prestations de chaque équipe arrivent avec l'obligation pour certaines de se livrer ce qui risque d'être beaucoup plus intéressant que ce qu'on a à se mettre sous la dent pour le moment. Avant ça, les débuts des grands favoris espagnols demain contre la Suisse !

Résultats du jour :

Nouvelle-Zélande 1-1 Slovaquie (Vittek 50e, Reid 90e) Groupe F

Côte D'Ivoire 0-0 Portugal Groupe G

Brésil 2-1 Corée Du Nord (Maicon 55e, Elano 72e, Ji 89e) Groupe G

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 23:06 0 commentaires  

Coupe du Monde 2010 : Day 4

Déçu par le niveau des matchs, de frileuses sélections et le peu de buts, Sportflux décide aujourd'hui, et pour conjurer le mauvais sort de ne pas faire de résumés complets des matchs. En espérant que la journée de demain nous offre du beau football et du spectacle...


Les résultats des rencontres :

Pays-Bas 2-0 Danemark (D.Agger 46e csc, D. Kuyt 85e) Groupe E

Des bataves décevants, bien trop individualistes pour impressionner. Une victoire et puis c'est tout, sur un coup du sort, contre des Danois apathiques à part Bendtner peut être. Les Oranjes ne seront pas inquiétés dans ce groupe plus faible que ce qu'on imaginait.

Japon 1-0 Cameroun (K.Honda 39e) Groupe E

Joker grillé pour le Cameroun ? Plutot élimination en vue je dirais. Ils devront désormais battre les deux meilleures formations du groupe pour se qualifier. Il semble que la sélection soit tiraillée par des luttes internes avec des camps pro et contre l'ultra influence de Samuel Etoo. C'est pourquoi Paul Le Guen aurait choisi de ne pas titulariser Alex Song par exemple. Une belle faillite collective de toute manière. Roger Milla ne dit pas toujours des bêtises... Les Japonais en ont bien profité en étant opportunistes et rigoureux en défense.

Italie 1 - 1 Paraguay (A. Alcaraz 39e, D. De Rossi 63e) Groupe F

Partage des points logique entre une très solide et très bien organisée sélection sud-américaine et une Squadra Azzura fidèle au rendez-vous, comme à son habitude. Ces 2 équipes devraient sortir du groupe. A noter côté transalpin une alerte pour Buffon, une envie et un physique retrouvés. Il faudra compter sur eux.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 23:03 0 commentaires  

Coupe du Monde 2010 : Une Journée qui est montée crescendo !


Au programme de ce dimanche, une purge ou presque entre l'Algérie et la Slovénie, une Serbie décevante face à un Ghana séduisant et du football champagne développé par l'Allemagne contre des Australiens dépassés. Petit topo sur ce 3ème jour.

Algérie 0 - 1 Slovénie (Koren 73e) Groupe C

L'Algérie a dominé une très faible équipe Slovène, sans vraiment se lâcher ni concrétiser et peut désormais le regretter. Ghezzal se fait tout d'abord expulser sur une faute professionnelle en contrôlant de la main une balle en hauteur alors qu'il avait déjà un avertissement. Cinq minutes plus tard, c'est au tour du gardien Fennec Chaouchi de se mettre au niveau de son confrère anglais en ne contrôlant pas une frappe du meneur de jeu adverse Robert Koren.

Il faudra deux exploits face à l'Angleterre et les Etats-Unis pour que les Algériens passent ce 1er tour, autant dire mission presque impossible. Quant à la Slovénie, leur première victoire en phase finale de leur histoire leur donne le droit d'espérer et de se battre pour poursuivre leur comte de fées.

Serbie 0 - 1 Ghana (A.Gyan 84e sp) Groupe D

Encore une histoire de main à Pretoria en cette fin d'après midi. Alors que l'on se dirigeait tout droit vers un match nul et vierge entre les deux formations, le malheureux Lukovic dévie de la main un centre ghanéen qui allait être repris par l'excellent Kevin Prince Boateng. Double peine pour la Serbie de Stankovic, le défenseur est expulsé et le penalty accordé puis transformé magistralement par l'attaquant rennais Gyan Asamoah.

Une bien pâle prestation des Serbes qu'on attendait à un tout autre niveau. Ne balançant que des longs ballons sur Zigic, leur potentiel technique a été sous-utilisé tellement leurs joueurs sont talentueux. Ils devront se reprendre pour ne pas rééditer une phase finale fantôme comme il y a quatre ans.

Le Ghana confirme son statut de l'équipe africaine la plus encline à passer le premier tour. Malgré l'absence ou la méforme de ses cadres, les Black Stars ont montré beaucoup d'enthousiasme offensif et de rigueur derrière. André Ayew en est le symbole, omniprésent sur son flanc gauche pour déborder et récupérer des ballons. La patte de leur sélectionneur serbe sans doute.

Allemagne 4 - 0 Australie (Podolski 8e, Klose 26e, Müller 68e, Cacau 70e)

Peu de buts jusqu'àlors dans cette compétition, on attendait donc la National Mannshaft pour nous gratifier d'un festival offensif en cette fin de week-end. Les joueurs de Joachim Low n'ont pas déçu en prenant dès le début la mesure d'Australiens trop faibles en défense et surtout complètement dépassés par le jeu léché de leurs redoutables adversaires. La technique et le jeu en mouvement allemands ont impressionné. L'équipe qui a fait la plus belle entrée en matière dans ce mondial sud-africain. Les Müller, Khedira, Ozil et compères se portent encore plus comme des favoris de ce tournoi.

Pas d'enflammade, il ne s'agit que du premier match contre une équipe limitée, réduite à 10 mais le prochain match contre une revancharde Serbie sera intéressant.
Les Socceros devront quant à eux se remettre de cette gifle et de la perte de Tim Cahill, expulsé sévèrement, pour se relancer.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 23:13 0 commentaires  

Angleterre - USA : Les Three Lions accrochés !


Premier match de ce Groupe C et déjà un choc entre les deux favoris pour la qualification en 8èmes, l'Angleterre et les Etats-Unis. En attendant le Algérie-Slovénie de ce dimanche, c'est donc un duel fraternel qui a eu lieu au Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg ce soir.

Les Américains sont pris à froid dès la 3ème minute sur un superbe mouvement conclu par le capitaine anglais Steven Gerrard avec beaucoup de sang froid. Le début d'un grand match pour l'icône d'Anfield pourtant triste avec son club toute la saison.

Trouvant petit à petit leurs marques, les hommes de Bob Bradley posent le ballon à terre et déploie leur jeu vif et technique qui bouscule les défenseurs des Three Lions et notamment Ledley King sorti à la mi-temps. Le match est haché tellement l'impact physique est important. La première rencontre de très haut niveau de ce mondial. A cinq minutes de la pause, un coup du sort bouleverse la physionomie du match. Sur une frappe cadrée mais sans grande puissance de Clint Dempsey, Robert Green perpétue la tradition des catastrophes de gardiens outre-manche en se trouant complètement. 1-1 à la pause.

La seconde période est plus décousue, les Anglais dominent mais ne sont pas à l'abri d'un contre des attaquants adverses, rapides et puissants. L'action de Josy Altadore qui prend le meilleur sur Carragher avant de frapper et de voir son tir détourné sur le poteau par Green encore douteux en est le parfait exemple.

La fin de match voit les attaques anglaises se heurter sur la belle défense US et Tim Howard impeccable ce soir. A noter le match énorme d'Onyewu et de Bradley. On peut regretter qu'il se soient satisfaits du match nul en fin de match mais la surprise américaine est en marche.

Du côté des joueurs de Fabio Capello, l'animation offensive est un point positif, les faiblesses en défense sont au contraire à gommer si leur objectif est de gagner la Coupe du Monde. Mais dans un 4-4-2 sans véritable milieu récupérateur, ceci paraît logique et encore plus après le forfait de Rio Ferdinand. Un nul cependant immérité pour ces derniers.

A suivre.

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 00:16 0 commentaires  

Coupe du Monde - Un groupe indécis


Après l'ouverture du mondial par les matchs du groupe A, c'est le groupe B qui est a l'honneur aujourd'hui. les quatre équipes de ce groupe entreront en liste, la Corée du sud affrontant la Grèce dans un premier temps, avant que l'Argentine ne débute face au Nigeria.


Corée du sud - Grèce


Le premier match concerne donc les deux équipes supposées les plus faibles, entre la corée du mancunien Park Ji-sung, et la Grèce du vieillissant Otto Rehhagel, ancien entraineur du Bayern Munich.

On assiste à un match plutôt plaisant, mais de faible niveau entre ces deux formations qui n'ont rien à perdre. Les coréens se montre les plus dangereux en première période, malgré la possession de balle grecque. Les européens ne savent que faire du ballon et se contente de le faire tourner, sans réelles velléités offensives, alors que les "Guerriers de Taeguk" procèdent en contre, remontant vite le ballon, et semant la panique dans la défense des champions d'Europe 2004 en éclatant de toute part! Chaque possesion coréenne apporte un danger. Et c'est donc bien logiquement que le défenseur central Jung Soo ouvre le score dès la 7ème minute de jeu sur un corner ouvert, en poussant la balle du plat du pied, a bout portant, libre de tout marquage. Les grecs ne réagissent toujours pas et les coréens multiplient les actions dangereuses par l'intermédiaire de Chu-Young à la 28ème et 42ème minute.


La seconde mi temps débute à l'image de la première avec une équipe grecque toujours très fébrile, ne montrant rien... 7 minutes après la reprise, les hommes rouges profitent d'une magistrale erreur de Vyntra, dans l'axe défensif grec pour enfoncer le clou. Ji-Sung part seul au but et résiste au retour des défenseurs et trompe Tzorvas, le faible gardien grec, d'un intérieur du gauche croisé. A ce moment là, on se demande comment les méditerranéens pourraient revenir au score face à ces asiatiques qui leurs sont nettement supérieurs. Chu Young rate même de clore le suspens sur une tête non cadrée à la 63ème minute. Et il faudra attendre la 70 ème minute, et la baisse de régime coréenne, pour voir les premières actions dangereuses des grecs, mais qui n'inquièteront jamais réellement le gardien coréen, dû à la médiocrité de cette équipe. Le match s'achève donc sur ce 2-0, reflet de la domination nord asiatique.

Ce match nous montre donc qu'il faudra compter sur les diables coréens dans ce groupe. Vifs techniques, et rapides, il leur faudra battre le Nigeria lors d'un match qui va surement s'avérer décisif. L'avenir de la Grèce semble être plus incertain, battre le Nigeria et surtout l'Argentine semble impossible tellement leur production de jeu à été inexistante, se rapprochant du néant aujourd'hui.


Argentine - Nigeria


Choc du groupe, Argentine - Nigeria débute tambour battant... 3 minutes de jeu et Leo Messi s'infiltre déjà dans la surface, offrant un caviar à Higuain qui trouve le moyen de tirer à coté des cages camerounaises. A peine le temps de se remettre de cette occasion manquée que Messi refait parler de lui en obligeant Enyeama à se détendre pour sortir sa frappe enroulée en corner. Et c'est sur ce corner que Gaby Heinze, le défenseur marseillais esseulé au point de pénalty catapulte sa tête plongeante en pleine lucarne et ouvre le score pour l'albiceleste (1-0, 6ème minute). Le petit prodige de Barcelone continue sur sa lancée en faisant briller le gardien camerounais à la 19ème minute, et à la 37ème où il place une magnifique frappe qui prenait la direction de la lucarne, avant la superbe claquette du portier africain. La mi-temps s'achève sur se score qui aurait plus et dû être plus sévère, tant les Supers Eagles ont été inexistants.

Au retour des vestiaires, le rythme est moindre qu'en première mi temps, les joueurs de Diego Armando Maradona gère le match, domine stérilement les débats malgré quelques nouvelles accélérations et frappes de Messi, Higuain ou Tevez. Les changements d'ailiers africains qui ont lieu rapidement n'y changeront rien. Les hommes de Lars Lagerback multiplient les tirs non cadrés et autres approximations qui conduisent à un niveau de jeu insuffisant pour inquiéter la formation Sud-Américaine. Seul une frappe du marseillais Taye Taiwo à la 70ème minute donne des frissons au banc argentin! Cette terne seconde période à Ellis Park Stadium ne changera rien au score.


Le second match de ce groupe conduit à deux conclusions. Tout d'abord, le Nigeria va avoir du fil à retorde contre les coréens, et le combat sera rude pour cette deuxième place qualificative... Tout se jouera sur le dernier match! Second enseignement de ces 90 minutes, l'Argentine, mis à part les 10 premières minutes, n'a pas pratiquer un niveau de jeu à la hauteur de son statut. Simple volonté de ne pas trop en faire après avoir ouvert le score, ou incapacité de développer un jeu collectif construit pendant 90 minutes? Seul l'avenir nous le dira...




Publié parAnonyme à 14:00 0 commentaires  

Les Notes des Bleus : Diaby a surnagé


A Sportflux, même si on est très loin des avis de RMC et de Daniel Riolo (encore heureux), on ne se prive pas pour faire notre petite évaluation sur ce Uruguay-France soldé sur un match nul et vierge plein de regrets pour les Bleus. Si les Français ont maîtrisé la partie avec une bonne assise défensive et deux milieux relayeurs satisfaisants à savoir Toulalan et Diaby (qui a crevé l'écran), les joueurs offensifs ont été trop faibles pour espérer l'emporter. Alors quid de ce quatuor de l'attaque toujours plus décevant ? Quels avenirs pour Thierry Henry, Florent Malouda et André-Pierre Gignac plus aptes sans doute pour animer ce système ? Encore une fois notre futur dans la compétition est dans les mains de ce têtu sélectionneur. De quoi ironiquement nous rassurer pour la suite...ou pas ! Après avoir vu nos deux prochains adversaires et surtout que l'on ne peut que s'améliorer en attaque, l'optimisme est de mise pour la qualification en 8èmes. On aurait aimé une victoire libératrice mais notre destin est sans doute le même qu'en 2006. Souffrir avant de vibrer. Enfin je m'en persuade...

Hugo Lloris : 6/10
Pas grand chose à faire mis à part une belle parade sur une frappe enroulée de Diego Forlan en première mi-temps et un arrêt sur un coup franc de ce même poison uruguayen. Une petite frayeur sur une sortie mais sans conséquence pour le gardien lyonnais. Il est bien rentré dans la compétition, bien aidé par sa défense.

Bakary Sagna : 5,5/10
Même si la palme de la plus belle glissade lui revient, Baky a réalisé un match solide. Jamais inquiété défensivement, il est monté en puissance sur son apport offensif après un début timide. Son débordement en toute fin de match en témoigne. Le joueur d'Arsenal est toujours aussi impressionnant physiquement.

William Gallas : 6/10
En difficulté lorsqu'il s'est agit de suivre Forlan, le patron de la défense bleue nous a tout de même rassuré sur son état en gérant son match à l'expérience. Sa complémentarité avec Abidal semble s'améliorer comme sur les alignements et la répartition des tâches. Point noir et rare pour lui, aucun danger apporté dans la surface adverse sur les coups de pieds arrêtés, il faut dire que ceux-ci ne furent pas très bien tirés.

Eric Abidal : 6/10
A l'instar de son compère de l'axe, "Abi" a maîtrisé son match très sobrement. Après les errements chroniques des matchs de préparation, la charnière n'a pas fait de fautes face à l'attaque Céleste. Une solidité défensive retrouvée, c'est déjà ça.

Patrice Evra : 5,5/10
Un début de rencontre tendu pour le capitaine avec des interventions ratées et une faute stupide lui coûtant une biscotte. Ensuite, le Mancunien a retrouvé ses jambes et son envie pour amorcer très souvent les attaques françaises, des percées qui ont failli trouer l'hermétique défense sud-américaine, failli seulement... Une entente avec Franck Ribery à revoir.

Jérémy Toulalan : 7,5/10
On a retrouvé le vrai "Toul" ! Récupérant un maximum de ballons et se battant comme un chien pendant 93 minutes, la sentinelle n'a pas été avare de ses efforts comme à accoutumée. Il a même essayé de percuter pour relancer des Bleus trop souvent brouillons devant. L'ex-nantais est en forme au bon moment.

Abou Diaby : 8,5/10
Titulaire surprise à la place de Malouda, le grand Abou a été l'homme du match côté Bleus. Le milieu de terrain est son royaume, il l'a démontré de toute sa classe pendant une heure de jeu avant de manquer de rythme pour continuer à ce niveau. Récupération du ballon, relances propres, rushs spectaculaires dans la palette de celui qui s'affirme comme la plaque tournante de l'équipe pour cet évènement et pour l'avenir bien entendu. On peut même regretter son altruisme sur certaines situations, l'école Wenger lui colle à la peau; mais peu aidé, il aurait dû prendre sa chance. Toujours est-il que pour une première titularisation et dans un match de cette ampleur, le Gunner n'a pas eu peur et a même crevé l'écran, la grande satisfaction de la partie.

Yohann Gourcuff : 4/10
Un coup franc direct dans la lucarne stoppé par le gardien adverse, et puis c'est tout... C'est un fait, le Girondin n'est que l'ombre de lui-même depuis plusieurs mois. Contrôles de poussin, frappes dans les étoiles, passes imprécises, lenteur dans le jeu : voilà ce qu'on peut noter sur son match d'hier. Il a certes été oublié plusieurs fois par Anelka, beaucoup couru, mais on attend autre chose de celui qui doit donner un plus technique à notre organisation.

Franck Ribery : 4/10
15 premières minutes de qualité pour le Munichois qui s'est rapidement éteint jusqu'à devenir inquiétant. Vouloir faire la différence c'est bien, essayer de passer 4 joueurs sur 5m2 c'est n'importe quoi. Le numéro 7 français a vraiment besoin de retrouver de la confiance, l'attente est énorme en ce qui le concerne mais sa prestation d'hier est sans doute sa moins aboutie avec le maillot tricolore. Vouloir sauver la patrie en forçant la solution individuellement, c'est l'image que l'on retiendra pour Ribery qui est en train de s'isoler dans le groupe par son comportement.

Sydney Govou : 3/10
Il rate l'immanquable sur un caviar de Ribery au quart d'heure de jeu. Puis Sydney a couru sur la pelouse comme un fantôme errerait dans un gigantesque manoir. Des balles perdues en cascade, aucun danger apporté pour un joueur qui a semblé cuit dès la 20ème minute de jeu. Le plus pour Coach Raymond qui a tellement tardé pour le remplacer que l'on a cru qu'il jouerait jusqu'à la fin. Pitié, qu'il ne soit plus aligné comme titulaire, lui qui ne l'était même pas avec Lyon et dont qui personne ne veut...

Nicolas Anelka : 3,5/10
Je me demande à quoi pense Anelka lorsqu'il centre. En tout cas pas au fait que s'il centre il n'est plus devant le but pour reprendre le ballon. La France a évolué sans attaquant de pointe hier tellement le joueur de Chelsea s'est comporté comme un 9 et demi ou un milieu. Ce n'est pas sa place, il n'aime pas cette position et pourtant on lui incombe cette dernière... C'est représentatif du fait que les joueurs offensifs français ne sont pas placés à leur meilleur poste tout du moins dans ce système. Anelka a gâché bon nombre de situations et dès qu'il est sorti pour Henry, on a de suite senti plus de poids dans la surface adverse.

Les manques et problèmes français en attaque sont si flagrants qu'on se demande comment Raymond Domenech ne peut pas les voir. Il faut espérer du changement dans la composition de départ contre le Méxique mais quelque chose me dit que la même qu'hier sera alignée... Fierté, te perdras-t-il ?

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 23:23 0 commentaires  

Coupe du Monde : Un Début Réussi !


Après une très belle cérémonie d'ouverture marquée par une ambiance de fête nationale, le Président de la FIFA Sepp Blatter et le chef d'Etat sud-africain Jakob Zuma ont enfin déclaré ouverte la 19ème Coupe du Monde de football. La première sur le continent africain. Malgré l'émotion due au drame familial que vit la famille Mandela depuis hier soir et le décès de son arrière petite fille dans un accident de voiture, l'ambiance était au rendez-vous au Soccer City Stadium tout comme ces chères vuvuzelas.

Afrique du Sud 1 - 1 Mexique

Entrés sur la pelouse en chantant comme en sortant de leur bus, les Sud-Africains sont très tendus en début de match et manquent de concéder un but dans les cinq premières minutes de jeu sur une frappe à bout portant de Giovanni, le meilleur joueur aztèque de la rencontre. Les minutes passent et la domination mexicaine ne se concrétise pas au tableau d'affichage, la possession du ballon est leur mais les approches de la surface de l'excellent Khune très rares.

Le match s'équilibre et les "Bafanas Bafanas" se décrispent petit à petit, se montrant même dangereux juste avant la pause sur un centre de Tshabalala presque repris par l'avant centre Mphela.

Comme un symbole de ce qui nous attend durant un mois, deux types de jeu se confrontent. Le Mexique garde le ballon tout en technique pour créer le décalage puis accélérer. L'Afrique du Sud procède très directement, par contre le plus souvent, en jouant en profondeur mais aussi dans les intervalles.
Au retour des vestiaires, la rencontre s'inverse, le Mexique n'arrivant plus à être précis dans son jeu de passes et se voyant dépassé par le physique et l'envie de l'équipe hôte. Sur un contre rondement mené, le virevoltant Tshabalala se retrouve excentré à l'entrée gauche de la surface et arme un missile qui vient se loger dans la lucarne du fébrile Oscar Perez (55ème minute). Le stade s'embrase et on pense alors que le plus dur sera de tenir pour les hommes de Pareira.
A la 79ème minute, une banale remise mexicaine après un corner repoussé précipite le stade dans le doute. L'erreur défensive monumentale des "sud afs" laisse trois joueurs adverses seuls devant le portier et c'est Rafa Marquez qui fusille après un superbe contrôle un Khune abandonné.

Les deux équipes ne se contentent pas du nul et tentent de faire la différence même si les jambes sont très lourdes après une partie très rythmée. A la 90ème, Mphela rate la balle de match en duel avec Perez et voit sa reprise heurter le poteau.

Plus rien ne changera, l'Afrique du Sud et le Mexique se quittent sur un partage des points logique. Pour la formation de Javier Aguirre, très décevante, ce sont deux points de perdus, pour les locaux séduisants, il s'agit d'un match qui perpétue l'espoir d'une qualification pour les 8èmes. Il faudra compter sur eux dans ce Groupe A.

Bon résultat pour l'équipe de France, à eux de l'emporter ce soir pour que cela se confirme !

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 17:58 0 commentaires  

Football - Sportflux en mode Coupe du Monde !


A quelques heures du coup d'envoi de l'évènement que tout le monde ou presque attend, Sportflux et sa rédac' football sont mobilisés pendant plus d'un mois pour vous faire vivre au mieux la compétition et vous apporter ses analyses les plus fines possibles.

Au programme chaque jour en fin de soirée le résumé de la journée et les résultats décryptés. Mais aussi des billets d'humeur, des portraits, des grands formats comme pour les matchs de l'équipe de France et bien sûr on l'espère quelques touches d'humour... Tout ceci en accord avec notre devise : Actu, analyse, décalage...
Avant que cette Coupe du Monde sud-africaine ne soit officiellement lancée, que les acteurs du match d'ouverture ne foulent la pelouse du Soccer City Stadium de Johannesburg et que notre impatience ne soit intenable, je me jette à l'eau et vous propose mes ultimes pronostics et intuitions.
Tous les spécialistes ressortent clairement trois grands favoris à savoir la "Roja" espagnole, le Brésil et l'Angleterre. L'Espagne semble l'équipe la mieux armée en effet pour soulever le trophée le 11 juillet, une dynamique parfaite, des joueurs exceptionnels et une soif de victoire impressionnante. Cependant l'excès de confiance peut leur être préjudiciable tout comme la pression immense qui pèse sur leurs épaules. Les joueurs espagnols sont également fatigués par une interminable saison non nulle en terme de blessures (Iniesta, Torres, Fabregas...). Enfin, l'histoire de la compétition montre que les équipes en forme en préparation et au début du tournoi finissent par perdre contre des formations qui montent en puissance après des débuts timides. C'est pourquoi je ne les voit pas gagner, un rien leur coûtera cher je pense, comme celle de la titularisation de Busquets plutôt que Senna devant la défense.

Pour ce qui est des Three Lions, la blessure de Rio Ferdinand est un énorme coup dur. Leur effectif est comme toujours plein de qualités, sublimé par la présence, enfin, d'un coach de grande envergure à sa tête Fabio Capello. Mais l'absence de fond de jeu et de résultats internationaux leur sera préjudiciable. Une défaite contre les USA samedi est envisageable, tout comme une élimination en quarts.

Le Brésil est pour moi le grand favori, comme toujours, et en compagnie de l'Argentine cette fois-ci. Qui plus est, le fait qu'aucune équipe européenne n'ait remporté de Coupe du Monde en dehors de ses terres continentales va en leur faveur. Moins de talent mais plus d'efficacité et de rigueur pour la Seleçao version Dunga, à son image en quelque sorte. L'Argentine est très solide en défense et possède la plus belle ligne d'attaque du monde avec les Pays-Bas : Messi et Diego sur le toit du monde ? Il n'en seront pas loin.

Les Bataves sont en position de très gros outsider justement comme l'Allemagne et notre chère équipe de France. Leur problème sera défensif mais le but du football n'est-il pas de marquer plus que son adversaire ? En ce sens, ils sont tout à fait capables d'aller très loin. La Mannshaft est quant à elle affaiblie à cause d'une préparation parsemée de forfaits. C'est une équipe en transition mais talentueuse à l'image d'Ozil, la petite perle d'origine turque. Leur absence de grand leader et leur inexpérience ne leur permettra pas d'aller au bout, surtout si ils rencontrent l'Argentine en quarts.

Enfin, dans ce petit aperçu des huit équipes les mieux armées pour remporter le tournoi, les deux finalistes de la précédente édition ont aussi leur mot à dire. Si l'Italie est vieillissante et semble ne pas pouvoir élever son niveau de jeu, la France peut faire un parcours du même genre que celui de 2006, une phase de poule compliquée pour ensuite dépasser physiquement ses adversaires. Le talent de l' équipe est incontestable, reste à ce qu'il se dévoile aux yeux du monde et à utiliser ses éléments (je parle des meilleurs) à bon escient, n'est-ce pas Raymond ?

Pour ce qui est des autres équipes, le Portugal a un tableau trop compliqué avec l'Espagne qui se profile en 8èmes de finale, les Etats-Unis peuvent être une surprise tout comme l'une des formations africaines et je mettrai ici un petit billet sur le Ghana, le "Brésil africain".

Si la logique est respectée jusqu'en quarts, nous pourrions avoir : France-Angleterre; Allemagne-Argentine, Pays-Bas-Brésil et Italie-Espagne. Quoi de plus alléchant ?

Pour finir, je tablerai sur une finale rêvée entre le Brésil et l'Argentine avec une victoire des Auriverde après prolongations 3 buts à 2.

Jusque là, ne pariez pas trop d'argent, lisez Sportflux, bonne Coupe du Monde et bien sûr : Allez les Bleus !

Publié parNicolas MIKLUSIAK à 17:43 1 commentaires  

Athlé - On en revait, il l'a fait...


Ça y est, c'est fait... Xavier Ané est le premier homme de l'histoire a passer sous les 2 minutes sur la distance du double tour de piste... Il y a encore quelques jours, nous ne pouvions imaginer tel exploit, cette idée nous effleurait à peine l'esprit, tellement la performance nous paraissait irréalisable. Comment un homme pourrait-il tenir deux tours sans repos, même furtif soit-il, sous la minute? La question en elle même revêtait du rêve, à la limite de l'incongruité, de l'indécent... Mais en ce samedi 5 juin 2010, date qui restera maintenant dans les annales, le monde de l'athlétisme fut stupéfait, abasourdie par la course parfaite de ce super héros. Récit...


Une course menée de main de maitre



Après un départ de toute beauté de la part du futur recordman du monde du 800m, grâce auquel il se place à l'abri de tout risque, à la corde, la course prend forme lentement. Arnaud Jossic, le fameux "diable rouge du tartan" prend la course en main en imposant un train d'enfer, impressionant de facilité, tout en décontraction. Seul Clément Pinsard, le champion d'Europe en titre peut le suivre... Ou plutôt veut le suivre, comme nous montrera la suite de cette course historique.

Mais où est donc notre Xavier national? Comme a son habitude, il s'est positionné dans le groupe de chasse, à l'affut de la moindre défaillance des hommes de tête! Et, très intelligemment, il profite de l'énorme travail de Yann Mensa, recordman de France, et de Razali Assoumani, double champion du monde ( 2007 à Osaka et 2009 à Helsinki) pour recoller aux 2 échappées juste avant la cloche, et le passage du représentant de l'Entente Franconville Césame Val d'Oise en 59 secondes au 400 mètres, sur les bases de son ancien record, 2'01''23, à seulement 11 centièmes du record du monde.

Et c'est donc dans la ligne droite opposé que l'extra-terrestre va effectuer son effort. Il dépose alors magistralement Yann Mensa en passant très finement par la petite porte, à la corde, puis en faisant l'extérieur sur Arnaud Jossic, qui explose littéralement sous la foulée impressionnante de Xavier Ané. Il se cale alors dans les enjambées du suisse Clément Pinsard dans le dernier virage, alors que le kazakh Assoumani accélère encore l'allure, flirtant avec les 29km/h!! Mais, en sortie de virage, Xavier Ané laisse parler sa pointe de vitesse, digne d'Usain Bolt! Il mystifie ses deux derniers concurrents et s'offre même le luxe de passer la ligne par un salto avant. Et le chrono est bel et bien au rendez-vous! Sur l'affichage électronique s'affiche 1'59''19... Une nuée de photographes et autres journalistes venu du monde entier s'amassent autour de l'auteur de l'exploit, s'extasiant devant sa moindre gestuelle et prenant ses mots pour le de l'or!

Nous avons, après d'inconcevables efforts, réussi à dénicher ces quelques phrases venues de la bouche du champion: " C'est un très grand jour, pour moi, pour la France, et pour le Monde, je voudrais que ce jour historique passe à la postérité, et ceci par la fériorisation de ce 5 juin. Je voudrais aussi remercier mon entraineur, Kus'kus', sans qui être le premier homme sous les 2 minutes n'aurait pas été possible, mes partenaires d'entrainements et lièvres tels weeew, soum soum ou bip bip, ils se reconnaitront, SUSUUUUU 95 FRANCONCON représente!!!! Enfin je voudrais dédicacer ce chrono à tous les pompiers de France, qui sont toujours présent lors leurs gardes pour sauver des vies, pour vous sauver!" De plus, il aurait dis à nos confrères de Canal + qu'il serait au départ du prochain StrongMan Run, la course la plus dure de tout les temps, le 17 octobre à la Bresse, dans les Vosges.

Un acharné de travail


Quelques temps avant ce record, Sportflux avait pressenti que Xavier Ané serait le premier homme à passer sous les 2 minutes au 800m, nous nous étions donc plongé en immersion complète dans l'entrainement de ce champion hors norme, grâce à notre envoyé spécial, S'pion, qui suivait et traquait ses moindres faits et gestes pendant une semaine d'entrainement classique.

Lundi matin, 5 heures. Alors que la plupart des français sont encore dans leur rêves les plus fous, Xavier est déjà dans les bois des Eboulures en train de faire son footing habituel de 1h30, à la frontale. Pour habituer ses yeux à toutes les possibilités de compétitions selon lui. Son mot d'ordre: "La performance appartient à ceux qui se lèvent tôt." De retour à 7h30, il prend une douche régénératrice et son petit déjeuner composé uniquement de soja et de piment d'espelette , "excellent pour fluidifier le transit intestinal" dit-il. 8h30 à l'horloge de son entrée, l'héros national enfourche son vélo carbone et prend la direction de sa salle de musculation préférée, au stade Jean Rolland de Franconville, et développe toutes les parties de son corps durant 3 heures, des biceps aux ischio-jambiers, en passant par la ceinture abdominale, les lombaires et les muscles extenseur du pied... Après un aller-retour à son domicile afin d'ingurgiter des protéines, le revoilà au stade Jean Rolland sur le coup des 15 heures, pour effectuer une séance que nous ne dévoilerons pas, secret de sa réussite. Xavier nous autorisera juste à dévoiler une séance type, qu'il effectue en moyenne une fois par semaine: 6x1000m en 2'30''-r1'/R4''/32x200 en 24''-r15''. Il avale les kilomètres sans rechigner à la tâche, ses partenaires se relayant pour le tirer.... Il sait de quoi il a envie et les sacrifices qui vont avec ses objectifs. Et, pour finir la journée, il effectue son décrassage par une séance de seuil à 22km/h, pour relâcher les muscles comme il aime si bien le dire. Et cette charge d'entrainement répété 7 jours par semaine, 52 semaines par an...

Son secret? "L'entrainement, un mode de vie sain, et le sexe, voilà les triade de ma réussite." En effet en dehors de ses 4 entrainements journaliers, il entretient un mode de vie irréprochable. Nourriture contrôlée, à base de protéine, d'où le piment et le soja; la soupe riche en vitamines qu'il faut bien tou-touiller évidemment; et la patté pour chat, riche en protides et glucides. Jamais d'excès pour cet homme parfait. "Ceux qui mange Mcdo, Quick, Barbecue ou Pizza Time n'ont rien compris à la vie" s'aventure-t'il même à énoncer. Enfin, dernier élément de sa réussite, le sexe. Il pratique l'abstinence pour être plus compétitif à chaque entrainement. Oui, "C'est un choix" comme il dit. Et un choix cornélien! Nombreuses sont les magnifiques demoiselles qui tombent sous son charme et à qui il est "obligé de dire non, des réponses négatives qui fendent le cœur"!

Xavier Ané est également un champion au grand cœur, il aime partager ses expériences et ses conseils aux jeunes de son entourage. Et envisage même une reconversion en tant qu'entraineur, une fois ses pointes raccrochées aux cotés de ses trophées et autres lingots d'or. Ce maître de la piste, ce seigneur de l'anneau, ce titan du tartan peut donc viser très haut. Il brise les barrières à une vitesse folle et a pour ambition secrète d'être le premier homme à descendre sous les 1'58... On ne parlera alors plus d'homme, mais d'extraterrestre, tellement cette performance inhumaine est à des années lumières de ce que l'on aurait pu imaginer il y a encore une poignée de jours. Vise toujours la lune, car même si tu la rate, tu atterriras dans les étoiles, telle est sa devise...


M.S pour Sportflux

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Tennis - Roland Garros retrouve son roi


6 juin, date historique. Rafael Nadal marque encore un peu plus le monde du tennis, et particulièrement celui de la terre battue parisienne. En dominant le valeureux suédois Robin Soderling, le prince de majorque remporte ainsi son 5ème Roland Garros en 6 ans, reprenant sa série interrompue l'année dernière. Cerise sur le gateau, grâce a cette victoire, Nadal redevient numéro 1 a l'ATP. Retour sur une quinzaine flamboyante pour cet acharné de travail...




1er tour : bat Gianni Mina 6-2 6-2 6-2

2ème tour : bat Horacio Zeballos 6-2 6-2 6-3

3ème tour : bat Lleyton Hewitt 6-3 6-4 6-3

8ème de finale : bat Thomas Bellucci 6-2 7-5 6-4

Quart de finale : bat Nicolas Almagro 7-6 7-6 6-4

Demi finale : bat Jurgen Melzer 6-2 6-3 7-6

Finale : bat Robin Soderling 6-4 6-2 6-4


Dimanche 6 juin 2010, 17H30, les 14 840 spectateurs du court central Philippe Chatrier se lèvent comme un seul homme pour ovationner le vainqueur espagnol, Rafael Nadal. 2 heures et 18 minutes suffirent au nouveau numéro 1 mondial pour déjouer les plans du viking Soderling. Cette victoire en 3 sets (6-4 6-2 6-4) est une nouvelle preuve, s'il en fallait encore une, de la domination de l'hispanique sur la terre battue mondiale. Pour la seconde fois, après 2008, Nadal s'empare de la coupe des mousquetaires sans perdre un set et se rapproche un peu plus du sommet au panthéon des Internationaux de France, n'étant plus qu'à une victoire de Bjorn Bjorg et ses mythiques 6 titres.


Une finale à l'image de son tournoi...


Paradoxalement, lors de l'arrivée sur le court central des deux joueurs, l'espagnol semble être le plus stressé. Il a pourtant bien plus d'expérience que Robin Soderling, qui ne compte qu'une finale de grand chelem, qui plus est perdue au stade de la porte d'Auteuil. Et cette impression se confirme lors des premiers jeux, dans lequel le taureau espagnol est dominé par la force du nordique. Le grand suèdois se procure même la première balle de break en début de set, qu'il ne convertira malheureusement pas. C'est alors que Rafael se réveille et elève son jeu à un niveau rarement atteint, proche de la perfection, ce qui le conduira au gain de la première manche.

Mais le majorquin ne s'arrêta pas la et redoubla d'efforts, afin d'agresser Soderling à la gorge. Son lift ravageur et sa défense incroyable posèrent d'énormes problèmes au suédois. Nadal suivi son schéma de jeu à la lettre, en épuisant son adversaire dans des points marathons dans lesquels il sortait le plus souvent gagnant. Nombres de services, coups droits ou revers de Soderling auraient été gagnants contre n'importe quel autre joueur. Mais Nadal n'est pas "n'importe quel autre joueur". Il réussit des contres majestueux et lit à merveille le service pourtant impressionnant du grand Robin. Il l'usa mentalement en l'obligeant à jouer un coup de raquette supplémentaire lors de chaque attaque. Et, à force, le travail de sape de Nadal paya, et lui permis de s'emparer du 2ème set.

Ces deux premiers sets furent un régal pour les yeux, entre deux joueurs au sommet de leur forme. Avec deux manches dans la poche, l'ibérique se libéra encore plus tandis que le viking semblait vidé mentalement, ne savant que faire devant la montagne adverse. Nadal fit le break dès le premier jeu de service de Soderling, et se contenta de conserver sa mise en jeu jusqu'au bout, et la consécration ultime.

Jamais le suédois, auteur d'un énorme tournoi, en éliminant une fois de plus le tenant du titre (Federer cette année) en quart de finale, fut en mesure d'inquiéter Nadal, tellement celui-ci était au dessus du lot, en état de grâce. Pas plus que quiconque d'ailleurs. Ni Hewitt, de retour à un niveau conforme à son patronyme, ni Bellucci, le brésilien spécialiste de la couleur ocre, ni son compatriote espagnol Almagro n'entamèrent la confiance de "Rafa".

Entamant son tournoi tranquillement, sans montrer un niveau fantastique, il se contentait de ne pas de céder de sets à ses adversaires, puis, à partir des huitièmes de finale, d'élever son jeu dans les moments clés, comme lors des deux tie break contre Almagro, dans lesquels il se transforma en extraterrestre, paradoxal pour un terrien... Ce n'est que lors de cette finale qu'il démontra toutes ses capacités retrouvées. Dommage pour le grand Robin Soderling, qui perd deux années d'afilées en finale de Roland Garros, en montrant un tennis exceptionnel.

Seul l'avenir nous dira s'il arrive a confirmer son retour en première position mondiale en reprenant son bien à Wimbledon, temple du tennis, à l'Australian Open, et en allant conquérir le dernier grand chelem manquant à son actif l'US Open, mais une chose est sure, Roland Garros est bel et bien sa deuxième maison comme il le dit si bien. Cette terre est sienne, pour l'eternité...

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