Un "Eire" de Déjà Vu !
jeudi 22 octobre 2009
Publié parNicolas MIKLUSIAK à 19:57 0 commentaires
Libellés : Football
Kim Källström, retour gagnant.
mardi 13 octobre 2009
Il est des joueurs dont on parle peu, qu'on ne voit pas vraiment, et qui pourtant, sont d'une importance cruciale pour leur équipe.
Kim Källström, le milieu suédois de l'Olympique Lyonnais, fait partie de ces joueurs là. Depuis le début de la saison, le scandinave s'est imposé comme une valeur sûre de l'entrejeu lyonnais.
Souvent relégué au poste d'arrière gauche, voire sur le banc des remplaçants, Kim Källström a vécu une saison 2008-2009 pleine de frustration et d'incompréhension. Malgré des prestations régulières, bonnes sans être fabuleuses, dans des postes ingrats (Arrière latéral, milieu défensif), le natif de Sanvicken ne semblait pas avoir la reconnaissance qu'il méritait de la part de son entraineur, Claude Puel.
Et pour cause, l'arrivée de Jean II Makoun au mercato a changé la donne pour l'ancien rennais, relégue au rang de joker de luxe, Claude Puel préférant le trio Toulalan-Makoun-Juninho pour occuper le milieu de terrain.
Utilisé pour dépanner en tant que latéral gauche, titulaire occasionnel lors de matches sans réel enjeu, le rôle de remplaçant semblait dont bel et bien attribué au puissant viking. Frustré, Kim envisage même un départ à l'aube du mercato. Des clubs comme Everton ou Tottenham (comme d'habitude) sont évoqués.
Cependant, face aux performances plus que moyennes de Jean II Makoun et à la necessité de redonner du punch au jeu lyonnais, Claude Puel rend au scandinave ses galons de titulaire en début de saison.
Kim semble alors retrouver ses marques, et s'impose alors comme une pièce maîtresse de l'entrejeu lyonnais. Par ses ouvertures lumineuses, sa puissance physique et sa force de frappe, Kim Källström est revenu sur le devant de la scène, et représente désormais le renouveau de la solidité et de la sérénité lyonnaise. En témoignent les excellentes prestations livrées jusqu'ici par l'ancien rennais, ponctuées notamment par deux buts à l'image de sa confiance retrouvée : cette frappe à ras de terre à 25-30m, qui file dans le petit filet de Vedran Runje contre Lens, et cette reprise de volée à l'entrée de la surface, en Ligue des Champions, contre Debrecen.
Le suédois a également réussi à inverser la donne en sélection.Longtemps mis sur le banc par Lars Lagerbäck, le sélectionneur scandinave, il est apparu comme une nécessité au vu des performances plus que médiocres de son équivalent, Anders Svensson. Malgré de bonnes performances dans le rôle de n°10, Kim Källström et la Suède ne parviendront pas à se défaire du Danemark, et regarderont probablement le mondial 2010 à la télé.
Une confiance retrouvée, une régularité prouvée depuis quelques années maintenant, un mental d'acier, voila les ingrédients qui font désormais de Kim Källström un titulaire indiscutable à Lyon. Il faudra cependant pour le suédois, tout comme ses acolytes, passer la vitesse supérieure, afin de renvoyer les supporters lyonnais aux bons souvenirs de la triplette Diarra-Tiago-Juninho, toujours irremplaçable dans les esprits et sur le terrain. Cependant, avec la solidité et la sérénité d'un Toulalan, la puissance et la rage de vaincre d'un Källström, la technique et la vision du jeu d'un Pjanic, il semble que le milieu lyonnais ait toutes les cartes en mains pour s'imposer durablement.
Publié parAnonyme à 21:22 0 commentaires
Football - Onze Européen du Début de Saison
samedi 10 octobre 2009
Alors bien sur, le vieil adage "Nous sommes 60 millions de sélectionneurs" marche ici dans le sens où si l'on fait une enquete, on ne retrouvera jamais la meme formation à l'identique; mais en tout cas, l'équipe que j'ai constitué me semble cohérente, équilibrée et représentatrice des performances des joueurs sélectionnés. C'est un 4-4-2 classique.
Gardien :
Latéral Droit :
Défense Centrale :
Gerard Piqué (FC Barcelone) qui s'est imposé depuis l'année dernière comme un des meilleurs à son poste : dur au duel, excellent dans le jeu aérien (1 m 92 ça aide), bon à la relance. C'est le présent et l'avenir du poste en Espagne, il n'a que 22 ans et déjà si fort...
Thomas Vermaelen : Le numéro 5 d'Arsenal et nouveau Capitaine de la sélection Belge est la surprise de ce début de saison. Seule recrue estivale d'Arsène Wenger (13 millions en provenance de l'Ajax), il a vite fait taire les critiques et les sceptiques sur sa réelle qualié. C'est un libéro guerrier, relanceur et doté d'un talent offensif rare pour son poste. Déjà 4 buts en Premier League et un en Champion's League. Trois sur coups de pieds arretés et 2 sur des superbes frappes lointaines.
A confirmer sur la durée cependant.
Latéral Gauche :
Milieu Droit :
Milieu Gauche :
Milieux Axiaux :
Lassana Diarra : impeccable en Equipe de France et au Real, dont il est pour moi le joueur le plus indispensable avec Super Iker (comparale au Makelele de l'époque), il s'impose comme le taulier du milieu à chacune de ses sorties. Lass ou l'homme à tout faire.
Darren Fletcher : c'est simple, lorsque le discret écossais de 25 ans est sur le rectangle vert, Manchester United ne perd pas. Son absence d'ailleurs en finale de Ligue des Champions la saison dernière a couté cher aux Anglais. Depuis Aout, le blondinet infatigable a repris son rythme de croisière et prend meme encore plus de poids offensivement (2 buts lors du derby).
Il reste méconnu du plus grand nombre mais sa place das cette équipe est logique.
Les Attaquants :
J'opterai pour un binome composé de tout d'abord Didier Drogba qui a une influence toujours aussi énorme sur les résultats de Chelsea. 6 buts en 8 matchs de championnat et 6 passes décisives pour lui ainsi qu'un but au Malawi ce samedi qui donne la qualification pour la Coupe du Monde aux Elephants de Cote d'Ivoire.
Ensuite, Antonio Di Natale parce que mettre 9 buts en 7 rencontres en Serie A avec l'Udinese est une véritable performance. Son but récent contre l'Inter en est l'illustration, il ne loupe que très rarement sa cible et sait parfaitement se faire oublier de la semaine.
Il est la preuve vivante que l'on peut complètement exploser au top niveau à la trentaine.
Publié parNicolas MIKLUSIAK à 19:46 0 commentaires
Libellés : Football
Rio Grande, Rio : Bravo !
samedi 3 octobre 2009
La soirée de Vendredi s'est soldée par une grande nouvelle pour l'ensemble du monde sportif :
Rio de Janeiro a été désignée par le C.I.O et ses membres comme hôte des Jeux Olympiques d'été de 2016 (du 5 au 21 Aout).
Deux ans après la Coupe du Monde de Football de 2014, c'est donc l'univers olympique qu'accueillera le peuple brésilien, décidément très gâté pour cette future décennie sportive.
La capitale économique du pays, connue pour ses plages de sable fin, on carnaval, ses favelas, le Maracana ou encore le Corcovado sera la première ville sud-américaine à organiser cet évènement planétaire.
La candidature auriverde (plus gros budget : 11 milliards d'euros) s'est imposée au troisième tour face à celle de Madrid (ville déjà perdante pour 2012) ainsi que sur Tokyo et Chicago, pourtant défendue par Barack Obama et éliminée surprise au premier tour.
Je ne vous cacherai pas ma joie quant à cette décision pour le moins logique, intelligente et d'ouverture.
Le Brésil, immense pays en constant développement et son peuple, formidable d'enthousiasme et de courage méritent ces Jeux. C'était du reste le seul pays parmi les 20 plus grandes puissances mondiales à n'avoir pas encore accueilli le monde ainsi. Porté par un Président Lula passionné, émouvant et digne ainsi que par le Roi Pelé, le dossier de Rio s'est imposé à la majorité comme celui étant le plus abouti et ambitieux.
Il faut noter aussi qu'il était difficile au C.I.O de choisir Madrid quatre ans après Londres, malgré un projet tout aussi remarquable.
La réaction de Jacques Rogge (Président du C.I.O):
" Rio a présenté un dossier très solide, basé sur une vision des Jeux qui célèbre les athlètes et le sport et qui, plus largement, donne l'opportunité à la ville, à la région et au pays, de mettre en application ses ambitions pour le futur. "
C'est pour ces décisions et discours que le C.I.O est respectable. Si Chicago avait gagné, on aurait pu se poser de questions sur les dérives potentielles actuelles de cette organisation : politicardes et liées au business. Ce n'est heureusement pas le cas.
Lula quant à lui finit en larmes, c'est dire la joie, la fierté et la reconnaissance qu' éprouve le Brésil aujourd'hui.
Nul doute que ce géant en pleine mutation tirera profit de cette formidable opportunité pour continuer son ascension et montrer aux yeux du monde qu'il ne sait pas qu'organiser des carnavals.
Ou quand le sport dépasse les limites de son propre milieu.
Publié parNicolas MIKLUSIAK à 16:17 0 commentaires
Libellés : autressports